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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:46

Le 11 avril dernier, la Commune avait organisé une réunion sur la question du classement de la Commune, ou plutôt de son reclassement, en commune touristique. De quoi s'agissait-il ? Une loi du 14 avril 2006, alors que Jean-Louis Chevallier était maire, décidait que toutes les communes jusqu'alors classées "communes touristiques" devraient demander leur reclassement sous ce titre avant la fin de l'année 2013. L'une des conditions de ce reclassement était que la commune  dispose d'un office de tourisme classé, ce qui, jusqu'à ce jour, n'est pas le cas. Accueil Tourisme remplit, et bien, selon nous, un certain nombre de services mais n'est pas un office de tourisme classé.

La réunion du 11 avril dernier n'a pas permis de savoir ce que la Commune envisageait de faire. Le débat portait d'ailleurs à peu près uniquement sur la question de l'office de tourisme, ce qui n'aurait pas dû être le débat essentiel qui, lui, aurait dû porter sur le reclassement de la commune. On rappelle notamment que, en l'absence de reclassement, la commune pourrait perdre une partie de la "dotation globale de fonctionnement" attribuée, chaque année, par l'Etat.

L'échange relatif à la mise en place de l'Office de Tourisme devait amener un élu à présenter succintement, sans intervention du maire, un projet qui pouvait ressembler à celui d'une régie municipale, créée de toute pièce par les élus et se substituant à Accueil Tourisme. Le président d'Accueil Tourisme, de son côté, présentait sans le détailler un projet complet, écrit et documenté, visant à transformer la structure actuelle en Office de Tourisme reconnu. Deux points de vue très différents, celui du maire, car on ne peut pas faire, à Névache, l'hypothèse qu'un projet présenté en séance par un élu ne soit pas celui du Conseil Municipal et donc du maire, et celui d'un professionnel du tourisme dont la structure actuelle,, expérimentée, associe déjà la plupart des professionnels de la Commune. Mais il n'y eut pas communication, voire confrontation , entre les projets car la réunion tourna vite en une séries de conciliabules dispersés en dehors de toute animation globale.

Nous avions, à la suite de la réunion, diffusé sur ce blog nos impressions et souhaité, en conclusion que les responsables des deux projets puissent échanger pour parvenir à une solution de consensus, la mairie acceptant la transformation de l'association actuelle en Office de Tourisme, et l'association acceptant le principe de conventions d'objectifs annuelles, financées puis évaluées, puisque l'Office n'agit légalement qu'en tant que délégataire de la collectivité. On en était resté là.

Depuis cette date, nous savons que la commune et l'Association ont effectué une démarche commune auprès des services de la sous-préfecture de Briançon, laquelle a admis sans difficulté que le projet d'Accueil Tourisme répondait aux contraintes réglementaires et pouvait devenir la solution, rapide à mettre en place et relativement peu onéreuse. Cependant le Conseil Municipal n'a pas encore décidé de la solution qu'il retient,  ce qu'il fera sans doute avant la date limite  mais sans concertation véritable. On ne peut que le regretter.

AFFAIRE A SUIVRE.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:50

L'ESSENTIEL SUR LA NECESSITE D'OBTENIR UN CLASSEMENT

COMMUNE TOURISTIQUE PUIS COMMUNE CLASSEE TOURISME

ET DE DISPOSER D'UN OFFICE DE TOURISME, MUNICIPAL OU INTERCOMMUNAL.

 

Par son courrier du 18 octobre, sous la signature de Roger Blanc, la commune nous rappelle utilement quelques points essentiels concernant la nécessité d'obtenir rapidement, et en tout état de cause, avant le premier mars 2014, une nouvelle labellisation sans laquelle nous perdrons la Dotation Globale tourisme, soit 65000 €/an et le droit de percevoir la taxe de séjour, soit 25000 €/an. C'est un rappel utile qui doit interroger Accueil Tourisme et tous les professionnels, y compris les salariés du tourisme et les loueurs de meublés. Mais l'appel à faire classer les hébergements sans la mise en route des procédures de classement de la commune, et donc sans création à l'échelle communale ou intercommunale, d'un Office de Tourisme professionnalisé perd beaucoup de son intérêt.

 

De quoi s'agit-il ? La réforme du classement des communes touristiques a été introduit par la loi du 14 avril 2006 dont une circulaire du 3 décembre 2009 a précisé les conditions d'application.

 

Dans le système antérieur, les communes étaient classées «de tourisme» une fois pour toutes par décret, dans le cadre d'un système comportant six catégories. Dans le nouveau système, toutes les communes sont mises hors classement et doivent se faire classer à nouveau, mais elles doivent le redemander avant le premier mars 2014, à condition de disposer d'un office de tourisme qui peut être intercommunal, voire communautaire si l'intercommunalité reçoit la « capacité tourisme ».

Donc, à Névache, tout reste à faire.

 

Un classement à demander. La Commune doit, dans un premier temps demander son classement « commune touristique » qui est attribué par un arrêté préfectoral pour une durée de cinq ans. Elle peut ensuite demander à être promue « station classée » par décret, pour une durée de 12 ans, si , dit la circulaire, la commune présente une offre touristique d'excellence. A l'issue des délais indiqués, les communes devront renouveler leurs demandes de classement.

 

D'abord un Office de Tourisme classé. La commune qui veut obtenir le label de commune touristique doit auparavant disposer, ou partager, d' un Office de Tourisme classé au moins de niveau 1 par l'autorité préfectorale. La commune qui demande le label de « station classée » doit disposer, ou partager, d' un Office de Tourisme de niveau 2 ou 3.

 

Un office de tourisme, quel statut ? Les textes acceptent de nombreuses solutions pourvu que des élus et des professionnels participent à l'organe délibérant, conseil d'administration...On peut envisager toutes formes d'organismes publics, d'associations ou de sociétés d'économie mixte....Mais il y faudra toujours du personnel permanent, même si l'OT a des bureaux saisonniers en fonction des différents types d'activités. Pour obtenir le classement de « station classée », un directeur autonome et permanent est indispensable. En clair, la Clarée pourrait devenir « station classée », ce qui lui assurerait, pour 12 ans une grande stabilité, notamment financière, avec des bureaux saisonniers ouverts là et quand ce serait nécessaire, ce qui permettrait au passage de maintenir, si on le souhaite, des équipes qui ont déjà fait leurs preuves.

 

Commentaires: Pourquoi attend-on sans en parler? Le temps passe et nous savons tous que la conjoncture locale et nationale n'est pas favorable. La période n'est pas favorable au développement touristique, les meilleurs auront peut être s'en sortiront si l'environnement sait évoluer. L'évolution passe par ce nouveau classement et par la mise en place d'un office de tourisme classé

 

L'effort à faire a des contre-parties financières qu'on ne peut pas négliger:

 

     1 - Majoration des indemnités du maire et de ses adjoints. Je cite ce point le premier parce que la circulaire de référence le cite le premier mais je pense que nos élus, présents ou fuurs, ont d'autres motivations.

     2 - Bénéfice du surclassement démographique qui permet d'obtenir une meilleure Dotation Globale de Foncionnement.

     3 - Bénéfice de la taxe additionnelle  aux droits d'enregistrement ou à la taxe de publicité foncière, Art 1584 du CGI.

    4 - Bénéfice de la réducion à 0% du taux du droit de mutation, Art 722 du CGI, pour les acquisitions de fonds de commerce dans les communes érigées en "stations classées", et pas seulement communes touristiques, dont la population est inférieure à 500 habitants dans des territoires de développement prioritaire, à vérifier dans le cas de Névache. 

 

CONCLUSION : RESTE AUX COMMUNES DE LA CLAREE MOINS DE QUINZE MOIS,


                               - POUR SE METTRE D'ACCORD SUR UNE SOLUTION GLOBALE,

                               - POUR CONSTRUIRE ET FAIRE LABELISER PAR LE PREFET UN OFFICE DE TOURISME, ET LA                                  "CLAREE" JUSTIFIERAIT QU'IL SOIT DE NIVEAU 2,

                               - POUR PRESENTER LES DEMANDES DE CLASSEMENT

 

Nous avons procédé à ce rappel des textes pour mettre en situation l'appel, justifié, de Roger Blanc.

Le débat public mériterait d'être ouvert.

 

-

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:20

      Le  CA du "Collectif Clarée" propose d'organiser une fête, fin juillet, pour le vingtième anniversaire du classement de la Vallée de la Clarée. le Comité des fêtes de Névache a été informé en vue d'une organisation commune avec le collectif de la vallée de la Clarée dont le siège est à Val Des Prés. Sa réponse est attendue. A une période où la question de l'obtention du label "Grand Site de France continue de se poser pour toute la Vallée, l'organisation de cette fête commune à toute la vallée serait sans doute un évènement qui marquerait l 'histoire !

 

                                    1992 - 2012


Cortège pour célébrer le 20èmeanniversaire du Classement :


Résumé du dossier :


Buts : rappeler fermement le Classement et ses motifs

souligner les avantages et analyser les désagréments du Classement.


Moyens : des cortèges festifs et informatifs dans toute la vallée avec description des points d’intérêt dans la vallée

allocutions et conférence de presse au cours d’un déjeuner pique-nique


Date proposée : le dimanche 29 juillet 2012


Lieu : dans l’ensemble de la Vallée de la Clarée, y compris le col de l’Echelle, vers la Vallée Etroite

Voir en page 2 une représentation résumée et illustrée et des détails dans les pages suivantes.


Le budget doit encore être construit par le CA (voir paragraphe 12)


Buts poursuivis


Le Classement des vallées Etroite et de la Clarée a permis à ces vallées de se développer harmonieusement, en respectant une nature exceptionnelle et une qualité de vie remarquable.


Il subsiste cependant des menaces pour l’avenir des vallées, malgré le classement.


Pour cette raison, il est souhaitable de rappeler fermement que les vallées sont classées et de mettre en évidence les aspects favorables du classement et d’analyser objectivement les arguments de certains détracteurs.


Le Collectif de Défense et de Développement de la Vallée de la Clarée et de la Vallée Etroite

propose d’aborder ces deux actions au cours d’une journée festive, sur place, qui marquera le 20ème anniversaire du classement.


Le côté festif sera un cortège qui met en évidence les effets du classement. Des exposés au cours d’un déjeuner analyseront la nécessité et les avantages du classement.



Bref historique du classement


Le 19 juillet 1990, le secrétaire d’état chargée de l’environnement Brice Lalonde écrit au préfet des Hautes-Alpes qu’il estime indispensable de classer les haute et basse vallées de la Clarée et la vallée Etroite.


Sur proposition de Ségolène Royal qui a succédé à Brice Lalonde, le premier ministre Pierre Bérégovoy signe le décret de classement du 31 juillet 1992, qui est publié au Journal Officiel du 6 août 1992.


Le classement concerne l’ensemble des deux vallées, à l’exception des villages.

 

 

  1. Projet de base pour la célébration du 2ème anniversaire du classement


  2. On propose une journée à la fois festive et informative qui doit mettre en évidence les patrimoines naturels, architecturaux et sociaux des vallées.
    La date proposée est le dimanche 29 juillet 2012.
    On propose un ou deux cortèges qui rassembleront les habitants, les défenseurs et les visiteurs des vallées et qui convergeront vers un point de rencontre où se tiendront

  • une allocution du président du Collectif Clarée

  • une prise de parole de responsables politiques

  • un apéritif pour tous

  • un pique-nique hors sac, complété par une « Soupe aux herbes sauvages »

  • des festivités sportives et artisanales (spectacle équestre, préparation de confitures, travail du bois…)


  • Le long de leur parcours, les cortèges s’arrêteront brièvement à des points typiques des vallées : fromagerie bovine, élevage d’escargots, scierie, bergerie, chèvrerie, églises et chapelles à fresques, cultures fruitières, travaux de la ferme, patrimoine historique et architectural, habitat traditionnel, formations musicales etc.


Le cortège sera constitué de calèches, charrettes, plateaux tractés par des chevaux et par des tracteurs anciens, et également de cyclistes et piétons. Fleurs, musique et buvette seront embarquées sur les chars. Des guides feront des commentaires didactiques aux points d’intérêt le long des parcours, à l’attention des participants aux cortèges.


En fin d’après midi, plusieurs présentations cinématographiques ou photographiques auront lieu dans différentes salles réparties dans la vallée.


Les cortèges ne perturberont pas la circulation de ceux qui, pour des raisons professionnelles ou personnelles devront utiliser leur voiture. On incitera cependant fermement les visiteurs motorisés à accueillir largement les piétons auto-stoppeurs qui se seront identifiés par un signe propre à ces festivités.


Deux cortèges sont prévus : l’un au départ du « pont des amoureux » près de La Vachette, l’autre au départ du Col de l’Echelle (et qui grossirait des apports venant des refuges de haute vallée).


Les deux cortèges se réuniront un peu au sud de Plampinet, entre la route départementale et la Clarée, à la hauteur du « rocher qui répond », où se tiendra le pique-nique.

 


Projet plus détaillé : les parcours et horaires


Premier cortège : départ du Pont des amoureux le dimanche 29 juillet à 10h30, vers les Alberts par le sentier des Noisettes, puis vers le lac du bois de Boulogne et le Rosier. Selon le type de charroi, passage vers Val des Prés par la rive gauche ou par la départementale. De Val des Prés vers Plampinet soit par la rive droite au pont de la Draye (par la Tour, le Plan), soit par la route départementale, jusqu’au lieu de pique-nique entre la route et la Clarée, juste avant le dernier pont sur la Clarée avant Plampinet (arrivée prévue 13h30).


Deuxième cortège : départ au Col de l’Echelle (où une réunion historique du Collectif Clarée s’est tenue en août 1990), réunion avec les représentants des gîtes de haute vallée et de Névache à la chapelle Ste. Hippolyte, puis par la route départementale. Si possible, on utilisera des chars sans moteur (mais avec freins…). Arrivée à 13h30 également.



Projet plus détaillé : le charroi


Pour le premier cortège (venant du sud) :

Chevaux, calèches, charrettes et plateaux (assurer des ridelles et des bancs) : contacter Esteban (Val des Prés), Les Sabots de la Clarée (Véronique Vachet, La Vachette), Jean-Marc Piccinato (les Alberts), Gilles Quaritt, Maurice Merle, Frédéric Houssais

Tracteurs : Frédéric Houssais (un vieux John Deere),

Cyclistes : les vélos seront décorés

Piétons : la distance à parcourir est 10 km jusqu’à Plampinet. On prévoira des navettes (du type utilisé en haute vallée) au parking de la Draye pour ceux qui souhaitent raccourcir leur marche.

 

Pour le deuxième cortège (venant de Névache) :

Si possible, un ou des chars sans moteur (tout est en descente depuis le col de l’Echelle), pour marquer la préservation de l’environnement. Eventuellement, sous réserve de toute sécurité, quelques « caisses à savon ». Sinon, cyclistes ou piétons. Distance depuis Névache : 6 km.



Projet plus détaillé : les points d’intérêt, les guides et présentations


Le choix des points d’intérêt est très souple et sera concrétisé en fonction des réactions des intéressés : soit le guide embarqué dans les cortèges fait une simple mention au cours du parcours, soit le cortège s’arrête pour une courte visite ou présentation, avec dégustation ou vente de produits. Si certains veulent approfondir certaines visites ou excursions à partir du parcours, il est possible de rallier le pique-nique en auto-stop ou par navettes (voir section 9).


Une liste provisoire de points d’intérêt est, à peu près dans le sens des parcours :


         . l’atelier de sculpture Ollagnier (La Vachette, avant le départ du cortège)

  • la fromagerie du Champ du Pin (La Vachette, dégustation et vente)

  • la salle de la Cure aux Alberts, annonçant les films « L’histoire du Collectif » et « La carte postale et la page blanche » à 17h

  • le Pas de l’Ane et l’élevage d’escargots (Les Alberts, dégustation et vente)

  • la scierie Hilaire au Rosier

  • la maison des écrivains au Rosier

  • les Arcades, maison natale d’Emilie Carles (Val des Prés), annonçant le film « Une Soupe aux Herbes Sauvages » à 19h.

  • l’église de Val des Prés

  • scierie à Val des Prés

  • bar Les Alpins à Pra Premier (jazz, dégustation et vente)

  • bergerie chez Houssais (La Draye)

  • miel chez Roulet (la Draye)

  • domaine aquatique, introduction au monde des bactéries (bassin piscicole, rive droite)

  • la grotte des Cinquante ânes, ravin de la Pinatelle

 

  • les refuges de Haute Vallée (Drayères, Laval, Ricou, Chardonnet, Buffère)

  • la géologie de la haute vallée

  • la cascade de Fontcouverte

  • l’église de Névache

  • la boulangerie de Névache (dégustation et vente)

  • la salle polyvalente, annonçant des films sur chasse et pêche à 17 h

  • les marais protégés, faune et flore

  • la chapelle St.Hippolyte, le torrent du Roubion, le plateau des Thures

  • la chèvrerie Chometowski (dégustation, vente)

  • l’église de Plampinet et la chapelle des Grâces (peintures du 15ème siècle)

  • les confitures de Histoires de Montagne à Plampinet

  • des maisons typiques à Plampinet

  • canoës kayaks

 

 

 

  1. Les évènements au pique-nique

 

Allocution du président du Collectif Clarée :

  • les motifs du classement

  • les détails du classement (villages, hors villages)

  • les valeurs préservées (nature, paysages, milieu social, faune et flore, qualité de vie…)

  • les effets positifs du classement (abandon du « tout par la route », développement contrôlé des vallées, préservation de l’environnement…)

  • les chagrinés du classement

  • les enjeux et risques actuels

 

Prise de parole de représentants politiques.

 

Apéritif pour tous, une soupe aux herbes sauvages dans un grand chaudron pour compléter les pique-niques hors sacs des participants, boissons offertes par le Collectif Clarée

 

Conférence de presse

 

Spectacles équestre, de jongleurs, de danse

 

Musique

 

Organisation de l’après midi : navettes pour des visites en haute vallée, pour le retour vers La Vachette et les différents lieux de projection et expositions.

Les présentations photographiques et cinématographiques

 

Toute la journée : exposition de photos aux Arcades, Val des Prés (origine : OGS, Comcom)

17 h : salle polyvalente de Névache : films sur chasse (Nano) et pêche (Yves Jourdan)

17 h : La Cure aux Alberts : films « La carte postale et la page blanche » (CPIE), et « Le Collectif Clarée » (François Pascal)

19 h : Les Arcades, Val des Prés : « Une soupe aux Herbes Sauvages » avec une collation (Soupe) à l’entracte. 

 

 

  1. La musique

 

Fanfares (ou formations avec cuivre) pour les cortèges

Groupe de jazz au bar des Alpins

Groupe de musique populaire au pique-nique

 

 

  1. La circulation et les transports dans la vallée

 

Les cortèges emprunteront autant que possible des voies contournables (le sentier des noisettes, la route des Alberts au Rosier, la rive gauche entre Le Rosier et Val des Prés, la rive droite après le pont de la Draye).

 

Pour les passages sur la départementale, une signalisation devant et derrière les cortèges, avec dépassements et croisements alternés (au besoin avec le concours de la gendarmerie).

Les voitures ne seront pas empêchées, mais on leur demandera d’accepter le co-voiturage et les auto-stoppeurs. Les voitures seront encouragées à parquer au pont des amoureux. Les voitures acceptantes et les amateurs d’auto-stop seront identifiés par une casquette et un fanion offerts.

Quelques minibus seront sollicités pour suivre les cortèges (peut-être deux minibus) et pour navetter entre la Draye et le pique-nique, puis du pique-nique vers la haute vallée et retour, ou retour du pique-nique vers La Vachette (peut-être un minibus en plus, pour faire trois au total).

La sécurité sera encouragée auprès de tous les participants. Les conducteurs de charroi et les guides auront autorité pour la faire appliquer. La gendarmerie pourrait intervenir pour la signalisation (dépassements et croisements des cortèges) et pour le parking au pique-nique.

Le Collectif prendra une assurance pour l’ensemble de la journée.



La participation prévue


Le système des cortèges est souple : cyclistes, piétons et minibus peuvent absorber des participations importantes et imprévues.

On peut estimer une participation de 250 personnes (habitants, visiteurs, invités), répartis entre les deux cortèges et hors cortège.

A ajuster selon les prévisions météo.



Les principes de participation (bénévolat, indemnisation)


L’organisation compte largement sur le bénévolat, notamment de la part des personnes concernées par la protection de la Vallée, des responsables des points d’intérêt avec dégustation et vente, des hôtes et hôtesses et des conducteurs de charroi.

Des frais de communication (annonces), signalisation, boissons et soupes doivent être couverts.

Le Collectif Clarée peut prendre en charge certains frais, jusqu’à environ 2.500 euros.



Le budget


Liste non complète de postes de dépenses :

 

Communication, annonces (réalisation affiche, impression)

Matériel de sono (pour les cortèges puis pour allocutions au pique-nique)

Signalisation (programme, directions, casquettes et fanions)

Musiciens 

Projectionnistes

Boissons, soupe au pique-nique

Assurances

Navettes (minibus)

 

Un budget détaillé doit être préparé par les membres du CA, en vue de demandes de subventions.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 17:26

Question récurrente, déjà abordée mais dont nous apprenons qu'on parlerait maintenant .des bruits courrent.

Rappelons les faits. les communes qui veulent rester communes, dites touristiques, doivent avant deux ans maintenant, faire le nécessaire, c'est à dire créer un Office du tourisme répondant à un certain nombre de critères, dont la disposition d'un directeur possédant les qualifications requises et remplissant un certain nombre de services.

ce n'est pas le cas aujourd'hui bien qu "'Accueil Touristes" apportent une partie des services obligatoires dans de bonnes conditions.

 

Le temps passe. Rien ne se produit.

 

Quels sont les risques, si la date est maintenue par l'Administration ?

 

La commune ne perdra -t-elle pas sa Dotation Globale de fonctionnement tourisme que l'Etat lui alloue chaque année au titre de Commune Touristique, de l'ordre de 80 000euros ?

La commune ne perdra-t-elle pas le droit de percevoir la taxe de séjour, laquelle taxe est actuellement rétrocédée à Accueil Touristes  pour lui  permettre de remplir sa mission?

La commune  sera-t-elle toujours  considérée comme commune touristique ? Si non, ce sera mauvais pour la vallée.

 

Si la commune ne veut pas mettre en place l'office de tourisme requis, pourquoi ne l'explique-t-elle pas ?

Si la commune pense que ce texte ne sera jamais apppliqué, qu'elle nous le dise et prenne ses responsabilités

Si la commune pense qu'elle peut perdre sans dommage plus de 100 000 €/an, qu'elle nous le dise franchement ?

Si la commune considère que cette mise en place est trop couteuse pour elle seule, qu'elle engage une coopération avec nos voisins et nous informe si ceux-ci refusent.

Si la commune a refusé de coopérere avec les voisins, qu'elle nous en informe et nous explique pourquoi ?

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 16:52

Le classement des Communes Touristiques françaises est complètement remis à plat, depuis plusieurs années déjà. Toutes les communes qui veulent garder la dénomination de "communes touristiques", avec les avantages qui s'y rapportent, notamment en ce qui concerne l'attribution annuelle par l'Etat d'une "dotation globale touristique" intégrée à la dotation globale de fonctionnement, devront être reclassée dans des conditions  précises. Cette affaire nous concerne tous. D'où cette amorce de réflexion.

 

Au delà du classement en "communes touristiques" les communes pourront demander un classement  supérieur, "Station Touristique" ,dont les exigences sont évidemment plus grandes. Le décret n° 2008 - 884 du 2 septembre 2008  reprécise les conditions à remplir pour obtenir le label de "Commune Touristique". Lorsqu'elles sont remplies, il appartient au Conseil Municipal de demander au Préfet un arrêté de classement. Le Préfet a deux mois pour répondre, le label de "Commune Touristique" étant accordé pour une période de cinq ans renouvelable. 

 

L'Article R 133 32 du Code du Tourisme modifié par le décret qui précède énumère les conditions à réaliser pour obtenir le nouveau label "Commune Touristique":

 

          - Disposer d'un Office du Tourisme, avec deux étoiles au moins....

          - Organiser en périodes touristiques des animations....

          - Disposer d'une capacité minimale d'hébergement...on se reportera, pour le calcul du nombre minimal d'hébergements à l'article R 2151 - 1 du Code général des Collectivités Territoriales. Pour une commune de moins de 1999 habitants, le nombre d'hébergement touristique doit ùetre au moins de 15%

 

 La liste des pièces à fournir avec la demande d'attribution du label figure à l'article R 1333 - 37 de ce même code. On y trouve des conditions à remplir qui ne figuraient pas dans l'article précédemment cité tel que l'accueil et l'information dans plusieurs langues, la disposition de documents d'urbanisme,  de schéma directeur de l'assainissement....

...

En tout état de cause, les anciens classements "Communes Touristiques" subsisteront jusqu'au premier janvier 2014 pour les communes classées avant le premier janvier 1969 et jusqu'au premier janvier 2018 pour les autres.  On peut supposer que la commune de  Névache a été classée "Commune Touristique" avant le premier janvier 1969 et qu'elle a donc encore deux ans pour être reclassée "Commune Touristique".

 

La commune aurait donc deux ans pour créer son office du tourisme ou pour décider d'entrer dans un dispositif intercommunal, dans le cadre de la vallée de la Clarée par exemple. Dans ce cas-là, un bureau de tourisme chargé de l'accueil et de l'information devrait subsister dans chacune des communes relevant d'un office de tourisme intercommunal. On pourrait  penser que rien ne presse. Ce serait oublier que l'office du tourisme doit être classé "deux étoiles" minimum et qu'il revient à l'organisme gestionnaire, qu'il soit public ou privé, de faire la demande de classement lorsqu'il s'estime prêt. Dans ces conditions le temps disponible n'est pas très long.

 

Dans le cas des petites  communes, la première question parait être de déterminer le type d'Office du Tourisme  à retenir, intercommunal ou non. On peut poser la question différemment en se demandant si, à partir d'une simulation budgétaire, la commune, seule, peut supporter le coût d'un Office du Tourisme ? C'est le premier des gros problèmes avant de choisir même le type de statut juridique. En ce qui concerne le nombre d'hébergements touristiques la commune, seule, ou associée à d'autres n'aurait pas de difficultés. Elle n'en n'aurait pas non plus, nous semble-t-il, en ce qui concerne l'animation. Le comité des fêtes nous a montré qu'il pouvait faire face tandis que les missions "accueil et information" des touristes sont déjà  assurées.

 

Cette réflexion qui est loin de faire le tour complet de la question et qui contient sans doute des inexactitudes, à propos d'un futur Office du Tourisme" a pour objet d'amorcer un débat, disons plus simplement, des discussions, sur une question importante pour le développement économique de nos vallées alors même que  le tourisme est encore loin d'avoir achevé sa mutation .

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 17:12

On vient de distribuer dans nos boîtes à lettres un numéro récent d'INFO NEVACHE, non daté, dont l'article concernant la vie de la Commune a pour titre "Propositions d'Actions". A le lire, on devine qu'il s'agit du projet d'Indiggo, Marc Pascal, dont nous avions suivi certaines des réunions, l'an passé. On peut penser que ce texte a été rédigé par Marc Pascal, mais l'article n'étant ni daté, ni signé, il est difficile d'en savoir davantage.

Nous reviendrons sur ce sujet, car il faut un peu de temps pour lire et analyser ce qui en est dit. Nous avons cependant noté le projet d'un équipement relativement lourd mais non chiffré au Roubion et la création d'un office de tourisme classé pour obtenir le label "station classée de tourisme". Nous avons noté l'embauche d'un agent de développement, dont nous ne savons pas s'il sera le directeur de l'office et la création d'un office de tourisme classé.

A ce stade, s'agisssant de propositions dont on parle depuis des années, on ne peut que regretter l'absence de toute mention à ce qui existe déjà, à savoir Accueil Tourisme dont le place dans le projet n'est pas défini, bien qu'il reprenne une fonction "centrale de réservations" déjà bien assurée, même si cette fonction peut être encore développée. Les responsables d'Accueil Tourisme ont-ils été associés au projet (par Marc Pascal,non) et que deviendra l'organisation qu'ils ont mise sur pied ?

A titre de curiosité, on évoque l'association au projet d'un bureau des guides et des accompagnateurs en montagne. La compagnie des guides d'Oisans a-t-elle été consultée ? A moins qu'il ne s'agisse que d'un simple système de réservation de guides, formule qui n'est généralement pas la leur.

On aurait aimé lire aussi, mais cela viendra peut-être ultérieurement, pas trop tard, un premier chiffrement des projets et une information sur les procédures déjà engagées.

La crédibilité du projet ne peut reposer que sur une esquisse budgétaire qui a  certainement   déjà été mise au point. Faute de quoi, la crédibilité du projet restera aléatoire. 

Enfin, à défaut de savoir qui a rédigé cet article, nous souhaiterions savoir si un référent du projet a été désigné au sein de la municipalité. L'ensemble  pose par ailleurs une question de fond, est-il à la taille de la commune et quelles sont les coopérations prévues ? A-t-on passé un accord avec Val des Prés et Mongenèvre par lequel ces deux communes confierait le développement de la Clarée à la commune de Névache ? Comment le projet est-il connecté aux travaux engagés par la CCB sous l'égide du maire de Briançon, dans le domaine du développement économique ? On ne peut pas, en effet, découper les questions de développement en petits morceaux.

 

Nous reviendrons sur ce sujet effectivement important pour l'avenir de la vallée.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 21:09

 

Lundi 4 octobre, la commune organisait une réunion préparatoire à la saison de ski de fond prochaine. Notons tout d'abord que ce papier n'est pas le procès-verbal de la réunion. Il appartient aux organisateurs de diffuser lais, si le maire l'on peut dire, un document d'expression libre. J'évoquerais ce qu'en ont dit des participants avec quelques commentaires. La réunion était présidée par le maire assisté de deux adjoints et d'une douzaine de participants. de fond prochaine. Notons tout d'abord que ce papier n'est pas le procès-verbal de la réunion qu'il appartient à l'organisateur de diffuser mais, si l'on peut dire, un document d'expression libre. J'évoquerai ce qu'en ont dit des participants avec quelques commentaires. La réunion était présidée par assisté de deux adjoints et une douzaine de participants non élus.

 

Elle a commencé par un rappel du bilan de la saison passée. Nous avons noté deux points: L'activité « ski de fond » a été, d'un point de vue comptable, déficitaire de 25 àb30 000 €. Est-ce beaucoup ?25 à 30 000 €. Est-ce beaucoup ? Comparé au montant du budget municipal de fonctionnement, c'est un déficit de l'ordre du 30ième. Du point de vue économique, l'approche est différente car c'est en partie le ski de fond qui fait vivre l'économie locale, moniteurs, hôteliers, loueurs et vendeurs de matériels...et les hébergeurs de toutes catégories. Comment concilier ces deux approches ? Une solution comptablement facile serait de réduire la longueur des pistes tracées et damées. Du point de vue économique, la notoriété de la commune en souffrira sans doute, et, finalement, la collectivité y perdra.

 

 

, Mais ceci exige sans doute de reconsidérer complètement la questionde la taxe de séjour, actuellement intégralement reversée à Accueil- tourisme qu'il ne s'agit pas , dans le même temps, de priver de ses moyens. La question de la taxe de séjour pose des problèmes divers, souvent délicats. Le maire lui-même, a indiqué que la collecte de la taxe de séjour était difficile. Certains ne la paieraient pas et la Trésorerie de Briançon n'en poursuivrait pas le recouvrement. D'autres, d'après le maire, négocieraient des allègements, ce qui du point de vue réglementaire, n'est pas acceptable. Un audit sur cette question serait sans doute éclairant.

 

Encore faudrait-il s'assurer que la commune pourra continuer de percevoir ladite taxe. Les textes relatifs à la refonte du classement « commune touristique » prévoyaient en effet que, si au terme d'un certain délai, la commune n'avait pas obtenu un tel classement, elle ne pourrait plus percevoir la taxe de séjour. La nécessité d'une information précise sur le mode de calcul et de perception de la taxe est évidente. La question avait déjà été soulevée à l'AG d'Accueil Tourisme spécialement concerné. Nous envisageons d'apporter des précisions sur cette question.

 

Puis la réunion porta sur la saison à venir qui commencera le 12 décelmbre et se terminera le 27 mars. La commune ne disposera que d'une seule dameuse , en location, ce qui risque effectivement de réduire à un raccourcissement des pistes des pistes disponibles, au bénéfice peut-être, des pistes les plus ensoleillées. A ce propos, se pose aussi, dit-on, la question du domaine qui pourrait être dévolu aux chiens de traîneaux.

 

Le refuge de Laval serait ouvert pour l'hiver. Cette ouverture ne bénéficiera pas, semble-t-il,du temps nécessaire pour assurer les retenues de places nécessaires pour la saison d'hiver. Nous ignorons quel est le mode gestion retenue au terme du recrutement pratiqué par une société de service extérieure. La commune couvrira-t-elle d'éventuels déficits d'exploitation ?La commune s'est-elle assurée un retour sur investissement ? Ou bien accepte-t-elle l'hypothèse d'une exploitation qui ne couvre pas toutes les charges, amortissements compris ?

 

Ont été évoquées enfin deux autres questions, celle du forfait ski valable pour toutes les activités du domaine et celle de la carte d'hôte, des dispositifs qui ont fait leurs preuves ailleurs, et celle de la traversée par les skieurs de domaines privés, dans les conditions prévues par la « loi Montagne ».

 

Pour conclure, provisoirement, n'y a-t-il pas, derrière ces différents problèmes, un problème plus global de gestion et de développement ? On peut penser que Monsieur Marc Pascal ne l'a pas oublié, sa rémunération le permettait. Qu'a-t-il proposé ?

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 17:45

 

 

Lundi 4 octobre, la commune organisait une réunion préparatoire à la saison de ski de fond prochaine. Notons tout d'abord que ce papier n'est pas le procès-verbal de la réunion qu'il appartient à l'organisateur de diffuser mais, si l'on peut dire, un document d'expression libre. J'évoquerai ce qu'en ont dit des participants avec quelques commentaires. La réunion était présidée par le maire assisté de deux adjoints et une douzaine de participants non élus.

 

Elle a commencé par un rappel du bilan de la saison passée. Nous avons noté deux points: L'activité ski de fond, pour ce qui concerne l'entretien des pistes, a été comptablement déficitaire de 25 à 30 000 €. Est-ce beaucoup ? Comparé au montant du budget communal de fonctionnement, c'est un déficit de l'ordre du 30ième. Du point de vue économique, l'approche est différente car c'est en partie le ski de fond qui fait vivre l'économie locale, moniteurs, hôtellerie, vente ou location de matériels … et occupation des structures d'hébergement. Comment concilier ces deux approches ? Une solution comptablement facile serait de réduire la longueur des pistes tracées et damées. Du point de vue économique, la vallée y perdra certainement.

 

Une autre solution, évoquée en séance, serait d'augmenter les ressources, mais ceci exige sans doute de revoir la question de la taxe de séjour, actuellement intégralement reversée à Accueil-Tourisme qu'il ne s'agit pas non plus de priver de moyens. Intégralement reversée, voire, car la maire lui-même a indiqué que la perception de la taxe de séjour était difficile. Un certain nombre de personnes ne la paierait pas ou irait négocier des allègements, ce qui est; du point de vue réglementaire, complètement incompréhensible. Encore faudrait-il s'assurer que la commune pourra continuer de la percevoir. Les textes relatifs à la refonte du classement « commune touristique » prévoyaient en effet que, si au terme d'un certain délai, la commune n'avait pas obtenu son classement, elle ne pourrait plus percevoir la taxe de séjour. La question d'une information précise sur le mode de calcul et de perception de la taxe avait été soulevée à l'AG d'accueil tourismeela devient effectivement nécessaire. Nous formons le projet d'utiliser notre blog pour préciser la réglementation sur cette question.

 

Puis la réunion porta sur la saison à venir qui commencera le 12 décembre et se terminera le 27 mars. La commune ne disposera que d'une dameuse louée ce qui risque effectivement de conduire à un raccourcissement des pistes disponibles au bénéfice des pistes les plus ensoleillées. A ce propos, se pose aussi, dit-on, la question du domaine dévolu à l'activité des chiens de traineaux. Le refuge de Laval serait ouvert pour l'hiver. Mais nous ignorons quel mode de gestion a été retenu et si la commune sera conduite à couvrir les déficits d'exploitation. Que peut-on savoir à ce sujet ?



Ont été évoqués enfin deux autres question, celle du forfait ski de fond valable pour toutes les activités du domaine et de la carte d'hôte, des dispositifs qui ont leurs preuves ailleurs, et celle de la traversée de certains domaines, où les stipulations de la loi montagne paraissent ne pas s'appliquer.

 

Je pense, et la question revient souvent, qu'il existe peut-être un problème global de réorganisation du tourisme qui tienne compte de l'évolution de la demande touristique (le Comité départemental du tourisme a travaillé sur ces questions) et d'un développement économique corrélatif qui profiterait à tous. En principe, le « consultant tourisme » a dû faire le tour de ces questions. Mais on n'en n'a pas entendu parler, bien que nous ayons tous contribué à le rémunérer.

 

 

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 17:39

Assemblée Générale d'Accueil Tourisme du 4 octobre 2010

J'ai assité à l'AG d'Accueil Tourisme le 4 octobre 2010. Quarante sept adhérents y étaient présents ou représentés. Il parait inutile de refaire un compte-rendu que l'association a déjà fait et envoyé à sa centaine d'adhérents. Mais il n'est peut-être pas inutile de souligner quelques points et d'élargir un peu le débat sur l'avenir du tourisme à Névache.

 

 

 

 

L'association a pris des dispositions pour élargir les périodes et horaires d'ouverture. Elle a, pour ce dernier exercice, assuré l'ouverture du bureau pendant 352 jours. Il sera difficile de faire beaucoup plus, je suppose. Elle a enregistré 16 réunions, 600 heures de travail bénévole, 4200 coups de téléphone...C'est un bon bilan, dans un cadre budgétaire qui n'est pas extensible indéfiniement.

 

les responsables ont rendu compte d'une réunion qui, le premier juin , a rassemblé le CA d'Accueil Tourisme et la municipalité. Il s'agissait d'une prise de contact, car l'association n'avait encore jamais été reçue, plus que d'une réunion de travail. Aucune orientation, pour l'avenir ne semble avoir été évoquée. Rien sur la façon de réaliser les projets soumis par le consultant tourisme, si ce n'est ce qu'on en sait par les comptes-rendus du Conseil Municipal qui subordonne systématiquement tous les projets à l'octroi de subventions. L'association a probablement compris qu'on ne la tolérait pour expédier les affaires courantes qu' en attendant que la municipalité ne lance, seule, ses propres projets ! c'est , pour ce qui me concerne, ce que j'aurais ressenti et ce n'est pas très agréable.

Les projets évoqués par le Conseil Municipal sont presque toujours assortis d'une réserve. Ils sont subordonnés à l'octroi de subventions. On ne sait jamais ce qu'il se propose d'y mettre alors qu'un apport en fonds propres est généralement la condition des financements complémentaires. dans la communauté de communes certaines municipalités ont entrepris des opérations de type entreprenariales montées comme le ferait n'importe quel entrepreneur.

 

Celle de Mongenèvre n'aurait jamais lancé son projet d'extension de 50% de sa capacité si elle avait attendu qu'on lui promette des suventions. Celle de Puy Saint André n'aurait sans doute pas pu se lancer dans une vaste opération d'énergie renouvelable, si elle l'avait subordonnée à l'obtention de subvention. Elle a créé une Société d'Economie Mixte dont le commune et ses habitants sont les actionnaires.

 

Et nous, n'est-il pas possible de monter une opération auto financée pour l'essentiel, fut-ce au prix d'un accord intercommunal ?

Attend-on qu'un groupe financier ne s'installe et développe des activités à la place de la commune ? on va sans doute nous traiter d'utopique, ou même pire, mais ne peut-on au moins poser la question ?

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 11:22

 

Nous avons évoqué au début de l'été la création par la commune de Montgenèvre, d'une vaste extension de son domaine skiable en direction du Chaberton et du Col des trois Frères Mineurs (Vallon des Baisses).

Le projet s'inscrivait dans le cadre de la création d'une Unité Touristique Nouvelle (UTN). Les services de l'Etat viennent de déclarer le projet recevable. Nous avons déjà indiqué pourquoi cette initiative nous concernait. Mais les névachais n'en n'ont guère su davantage. Nous avons donc demandé à Monsieur le maire de Montgenèvre de nous communiquer une documentation qui permette de mieux connaître le contenu du projet. Il nous a adressé les Lettres Municipales N°22 et 23, dont une cinquantaine de pages concernaient le projet de la station. Nous les tenons disposition des personnes que cette affaire intéresse car il n'est pas question de les reproduire... il est peut-être néanmoins encore possible de se procurer ce dossier à la mairie de Montgenèvre, à moins que la mairie de Névache ne mette à la disposition du public les informations qu'elle a reçues à ce sujet.

Voici quelques points que nous avons spécialement retenus:

Le projet reste l'affaire de la commune (pas d'investisseurs privés). Pas question de passer par la Compagnie des Alpes, par exemple. La Régie autonome de la station sera l'opérateur. Les élus y tiennent beaucoup et ce choix ne parait pas poser de problèmes de financement. La population a été consultée de différentes façons, informée par la Lettre Municipale...Le dossier a été mis la disposition de la population pendant deux mois. Il n'y a pas délégation de services publics.

Le projet n'a pas été lancé pour devenir l'affaire de financiers dont les choix pouvaient ne pas respecter les priorités de la commune, notamment en ce qui concerne l'environnement et la satisfaction des besoins de la population. Les études relatives à l'environnement, pour ce qui concerne la protection des lagopèdes par exemple, ont été conduites avec les services de l'Etat. Plusieurs zones ont été «sanctuarisées» . Le sommet du Chaberton ne sera pas équipé. Le nombre d'emplois permanents de la Régie devrait passer de 20 à 30, et celui des saisonniers augmenter à due proportion.

La surface de pistes passera de 200 ha à 300 ha. La longueur des pistes passera de 75 à 100 km. Le nombre de remontées passera de 22 à 28. La capacité théorique de la station passera de 10600 à 15600 skieurs. Il ne s'agit pas, on le voit, d'une opération mineure.

 

Sur le plan financier, le projet est géré comme le serait n'importe quel projet dans et hors le secteur public, ce qui signifie que le plan de financement résulte d'une étude «marketing» de style classique. L'extension de la station ne reposera pas sur l'utilisation de fonds publics (subventions). Ce point paraît essentiel à une époque où l'Etat et les collectivités territoriales ont des moyens financiers très limités. Mais un bon projet est, cependant, presque toujours finançable.

Reste la question de la coopération intercommunale, notamment dans le domaine de l'environnement, Montgenèvre, Val des Prés et Névache sont, toutes trois, parties prenantes dans la même Opération Grand Site, avec, en principe le même objectif, parvenir à la labelisation Grand Site de France. Sans oublier les communes italiennes voisines avec lesquelles nous avons partie liées.

 

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