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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:20

LE 21 OCTOBRE 2012, LA REGION PACA ORGANISAIT

LE TROISIEME CONSEIL DE DEVELOPPEMENT DE MONTGENEVRE


La question du tunnel sous le col du Montgenèvre est une question presque rituelle. Napoléon III l'avait évoquée en venant inaugurer la route du Col de l'Izoard. On a donc tendance à sourire chaque fois qu'elle est reposée. Reste que depuis un peu plus de deux années l'Etat a confié à la Région la responsabilité de l'opération. Des études ont été engagées afin de définir les grandes caractéristiques de l'opération. Elles doivent avoir abouti au printemps

 

La Région PACA avait donc organisé à Gap, au Conseil Général, une réunion de présentation de la première partie des conclusions des études en cours. Nous en avons ressorti les points qui suivent, sachant que nous disposons, pour ceux qui le souhaiteraient, d'un dossier photographique et graphique que nous vous proposons de consulter si vous le souhaitez.


La réunion était placée sous la présidence du Préfet de la région PACA, Y. Parent, représenté par le Préfet des Hautes-Alpes qui s'est dit satisfait du rythme d'avancement des études engagées depuis deux ans. Il a rappelé que le dossier complet devait prêt pour le printemps 2013 afin de saisir la Commission Nationale du Débat Public.


Les hypothèses de départ que nous avons présentées dans le passé étaient au nombre de cinq, deux en tranchée profonde, deux en tranchées moins profondes, et une cinquième empruntant la vallée de la Clarée. Au terme de la première partie de l'étude en cours, cette dernière hypothèse est abandonnée et ne serait réenvisageable que s'il n'y en n'avait aucune autre, mais on voit apparaître un train à crémaillère de Briançon à Oulx, desservant les stations françaises et italiennes, solution uniquement tournée vers les activités touristiques mais incapable d'évoluer dans le domaine du trafic voyageurs et marchandises.


Par rapport aux études passées, les conclusions présentées concernaient aussi une partie des conséquences sur l'ensemble du réseau du sud-est du désenclavement ferroviaire du Briançonnais, répercussion sur l'électrification du réseau, sur les conséquences de cette dernière sur le gabarit à modifier d'ouvrages existants, sur le parc de locomotives, ….Bien entendu la question de la multiplication des liaisons entre Paris et notre région est l'une de celles qui restent au cœur du débat . Ces études souffrent de la partition entre Réseau Ferré de France pour les infrastructures et la SNCF pour l'organisation des transports. Il semble d'ailleurs que cette question soit maintenant posée au plan national.


Nous avons retiré de cette réunion que la tendance était d'aller vers une solution « fret et voyageurs », en tranchée haute pour des raisons financières, avec l'objectif de récupérer une partie du trafic « marchandise » en provenance d'Espagne et transitant actuellement par Vintimille. L'étude, au point actuellement atteint paraît encore insuffisante. Par ailleurs, la conservation à la gare de Briançon de toute son importance paraît souhaitée bien que la construction du nouveau bâtiment destiné aux pompiers sur l'emprise de la future traversée soit un obstacle non négligeable.


La commune de Val des Prés et le collectif de défense de la Clarée étaient fortement représentés. La Commune de Névache ne l'était pas. Les personnes qui voudraient assister à la prochaine réunion peuvent se faire connaître de « Névache-Autrement » qui fera le nécessaire.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 16:17

Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

Lecteurs : Vous avez la possibilité de vous exprimer en apportant vos commentaires. Profitez en !

 

Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

Lecteurs : Vous avez la possibilité de vous exprimer en apportant vos commentaires. Profitez en !

 

 

 

Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

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Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

Lecteurs : Vous avez la possibilité de vous exprimer en apportant vos commentaires. Profitez en !

 

 

 

Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

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Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

Lecteurs : Vous avez la possibilité de vous exprimer en apportant vos commentaires. Profitez en !

 

 

 

Autour des projets récurrents de liaisons ferroviaires « de Marseille à-Turin. »...à travers la Clarée et sous le Col de l'Echelle.

 

 

 

Une réunion d'information organisée était organisée par l'Association ABOUTIR, à la salle Polyvalente, le 11 mai dernier, sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache, avec l'aide du maire de Névache actuel qui avait, on peut le penser, invité d'autres élus...qui ne sont pas venus.

 

 

 

Pourquoi une telle réunion sous la présidence de Jean-Louis Tane, ancien maire de Névache ? Avec un projet qui nous ramène loin en arrière, à l'époque où certains rêvaient d'installer en Haute Clarée, notamment, une série de petits trains remontant jusqu'au Col des Muandes, sans parler du « gros » qui devait passer sous l'Echelle. Ces projets devaient conduire, en 1992, au classement de la Clarée et de la Vallée Etroite par Ségolène Royale, alors ministre de l'environnement.

 

 

 

Jean-Louis Tane est l'un des deux vice-présidents de la section française de l'AEDTF, Association Européenne pour le Développement des Transports Ferroviaires. ABOUTIR est une association briançonnaise dont le Vice-président, qui animait la réunion, est Monsieur Jacques Demoulin, ancien chef du service de développement de Réseau Ferré de France.

 

 

 

Cette association a pour objet , article 2 de ses statuts, « le développement, la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises, y compris urbains, en Europe. Elle aide et appuie pour faire avancer les dossiers et projets ferroviaires, en particulier au niveau européen et transfrontalier. ». Sur un plan général, l'activité de cette association se situe tout à fait dans la perspectives d'un développement des transports respectueux de l'environnement. On peut partager sans difficulté de tels objectifs. Sauf bien entendu en ce qui concerne la Clarée !

 

 

 

Le projet présenté par « ABOUTIR » favoriserait une traversée ferroviaire des Alpes, par la vallée de la Clarée puis un tunnel sous le Col de l'Echelle, dans des conditions tout à fait contradictoires avec ce qui résulte du classement de la Clarée, ainsi qu'avec la volonté, maintes fois répétée, du Collectif de Défense de la Vallée de la Clarée, de rejeter tout équipement du site. Très peu de sites sont, en France, intégralement respectés. Le site de la Clarée doit l'être.

 

 

 

La solution préconisée par ABOUTIR : Les convois ferroviaires partiraient de la gare de Briançon, passeraient sous le Prorel par un tunnel de 4 kilomètres, traverserait la Guisane par un viaduc, avec construction d'une gare, poursuivrait par un tunnel sous le Serre des Aigles, 6,5 km, pour déboucher dans la Clarée, la remonter, contourner Plampinet par un tunnel, passer par une gare à construire « aux Ponceaux », puis passer sous l'Echelle pour déboucher près de Bardonnèche, en passant sous les pistes du Mélezet .

 

 

 

Le projet défendu par la Région et négocié avec la Province de Lombardie est un tunnel en tranchée profonde, partant de Briançon et passant sous le Col de Montgenèvre pour déboucher du coté de Oulx. Ce tracé respecte complètement la Clarée et minimiserait les atteintes à l'environnement, une fois réglé le problème des déblais. ABOUTIR estime que ce projet sera de toute façons trop coûteux. La question devra évidemment être prise en compte mais il faut s'interroger sur ces questions de prix lorsqu'il s'agit d'un projet dont l'aboutissement est à trente ans, sans doute. C'est une œuvre qui marquerait pour des siècles l'aménagement des routes alpines et qui, à ce titre, ne peut être livrée à la décision de technocrates raisonnant à court ou moyen terme.

 

 

 

Participaient à cette réunion, une vingtaine de personnes dont, Joël Giraud, notre député, vice-président du Conseil Régional, chargé des transport qui a, à ce titre, participé très activement aux travaux préparatoire en liaison avec la Région de Lombardie, et qui avait diffusé un Power-Point faisant le point de la situation actuelle. Il a évidemment défendu le dossier de la Région. Robert De Caumont, président de Setumont, qui a clairement expliqué qu'il considérait ce projet comme indéfendable, eu égard aux travaux déjà réalisés. Le collectif de Défense de la Clarée, avec Emile Roman, Jean-Gabriel Ravary, Alain Bloch-Tréfousse et moi-même, qui défendions l'intégrité de notre vallée. Le premier adjoint de Oulx que nous avions informé de la réunion était présent et apportait un éclairage que nous connaissions mal sur l'opposition résolue des habitants du Val de Suze à tout projet de tunnel. Nous nous efforcerons d'en savoir un peu plus sur ce que pensent nos voisins immédiats.

 

 

 

Ne participait à cette réunion aucun des élus invités par ABOUTIR ou le maire de Névache.

 

 

 

En conclusion, à l'exception des organisateurs, personne n'est intervenu pour défendre le projet qui était proposé, si ce n'est que l'on peut considérer le silence du maire de Névache comme une approbation tacite. Toutes les interventions, au contraire, mettaient en évidence la nécessité de ne pas équiper la Clarée. La position des italiens conforte, pour l'instant, celle des défenseurs de la Clarée. Nous ne pouvons ignorer l'opposition actuellement très vive que manifeste la population du Val de Suze à tout projet de ce type alors que la région de Lombardie s'est déclarée favorable, tant à la liaison Lyon-Turin qu'au tunnel sous le Montgenèvre.

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 15:30

Où l’on reparle d’un tunnel, sous les Acles ou Montgenèvre ?

Tel un serpent de mer, resurgit la question du tunnel. Pourquoi ? Parce que l’Etat vient de missionner la région PACA pour reprendre cette affaire (10/01/2010) en lui ouvrant un crédit de 20M€ pour poursuivre les études en proposant un choix entre les quatre projets de tracé que l’on trouvait déjà dans le rapport de synthèse « SETEC-TPI-Minéa » de novembre 2003. Il s’agit de ferroutage à partir d’une plate-forme située du coté de Jorgue.

Deux de ces tracés empruntent le Val Clarée pour aller passer la crête frontière sous le vallon des Acles. L’un des itinéraires traverse la vallée de la Guisane à saint Chaffrey par un viaduc, puis de la même façon la vallée de la Clarée. Le second remonte (souterrain) la vallée de la Clarée mais comporte deux « descenderies », voie pour engins lourds et secours rejoignant, en pente douce, sur un kilomètre en moyenne, des quais de secours sur la ligne. Il s’agit d’une sorte de tunnel de services dont un se situerait entre Val Des Prés et Plampinet et le second s’ouvrirait à l’entrée de Plampinet.

Les deux autres tracés sont dits en « tranchée profonde » - 100 mètres sous val des Prés-. Le premier tracé passe aussi par Saint Chaffrey puis traverse le Val Clarée par un viaduc entre Val des Prés et le Rosier et va passer sous le Col du Montgenèvre. Le second tracé part de Briançon et va passer directement sous ce même col. Ce tracé comporte une « descenderie » sur la commune de Val des Prés.

La phase d’étude et d’enquête devrait s’achever vers 2013.

Le collectif de Défense et de Développement de la vallée de la Clarée et de la Vallée Etroite a pris position sur ces projets. Il refuse fermement les tracés empruntant la vallée de la Clarée et le tracé qui passant par Saint Chaffrey passe aussi sous le Col de Montgenèvre.

Infos : www.collectifclaree.com  et contact : collectif@claree.com

Nota : le groupe d’étude a déjà pris des contacts officieux, avec le maire de Névache. La CCB, dans le cadre de ses compétences actuelles, n’est pas directement concernée, ce nous semble pour le moins étonnant.

 

A propos de futur "Grand Site de France" en Clarée"

La vallée de la Clarée est toujours candidate au Label "Grand Site de France. Où en sommes-nous ?

Le label, il faut le rappeler, appartient à l'Etat français. Pour l'obtenir, il convient de remplir un certain nombre de conditions  préservation du site et gestion suivant les règles du développement durable (durable mais néanmoins développement). De ce point de vue,un grand site n'est ni un parc, ni un musée. Préservation des paysages (Et le paysage se modifie profondément, notamment dans les zones autrefois cultivées), qualité de l'accueil du public et participation des habitants (permanents et non permanents) et des différents partenaires à la vie du site.

Le label est accordé pour six ans, renouvelables.

Comme nous l'a indiqué le consultant  "tourisme", la commission d'attribution du label vient de passer et le consultant nous indique prudemment qu'il a été longuement question de "gouvernance locale", un terme bien obscur, en l'occurrence, mis à toutes les sauces our désigner des choses pourtant simples. En tout état de cause, à notre connaissance, ce n'est pas le consultant qui le dit, la commission a surtout constaté que les conditions de la labellisation n'était pas réunies.

Le Conseil Municipal avait voté, à propos du développement de la station de Montgenèvre jusqu'au col des Trois Frères Mineurs  une motion qui ne prenait pas position sur le sujet mais souhaitait seulement que ce développement ne soit pâs un obstacle(de plus) pour l'obtention du label "Grand Site de France". La question qui nous concerne reste donc posée:En quoi la descente de skieurs, hors pistes, dans le Vallon des Acles, peut-il y causer préjudice à la nature. Il s'agit, en l'espèce, de la faune. Qui peut apporter des précisions supplémentaires ?

...dans l'immédiat, la vallée de la Clarée et la Vallée Etroite ne se joignent pas au peloton, d'effectif réduit, il est vrai, des sites déjà labellisés, l'Aven d'Orgnac, Bibracte-Mont Beuvray, pont du Gard, Pointe du Raz, Puy de Dôme, sainte victoire et Marais Poitevin. 

Et Natura 2000 ?

Un sujet qui nous est cher ! Il pourrait y avoir du nouveau. Le problème, à court terme, était de rédiger un dossier d'objectifs pour lequel on recherchait, il y a maintenant près de quinze mois, un chargé de mission. Le Conseil municipal a, finalement, lancé un appel d'offres pour qu'un consultant prenne en charge ce travail. Pourquoi pas ? l'affaire n'est pas close. Des réponses sont arrivées, dont une d'un cabinet de Guillestre, semble-t-il, ....qui lui-même pourrait sous-traiter le travail... A qui ? Affaire à suivre. Le code civil a peu  évolué depuis quinze mois.

 

Et LE PROJET "TOURISME"...

Nous avons reçu ce matin le projet envoyé par le consultant après son enquête et surtout l'exploitation qu'en a voulu faire la municipalité. On y reviendra. C'est un projet à dix ans dont on demande à la Région le financement (dans quelles limites ?). On se bornera pour l'instant à rappeler que les collectivités territoriales seront complètement réorganisées, d'ici fin 2013, si on croit le projet de loi issu du Sénat, que l'on peut lire sur internet. les financements croisés devront rester exceptionnel et, dans ce cas, la participation finançière du maître d'ouvrage devra être très significative.

il serait intéressant de voir l'équisse de programmation budgétaire qui accompagne ce projet.

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