Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 15:28


Devant l'insistance de la SEERC pour impressionner les usagers et obtenir le paiement des sommes que de nombreux usagers ont refusées de payer, Eau-Secours renouvelle sa position et indique la marche à suivre pour contester les mises en demeure que nous sommes susceptibles de recevoir.
Il faut rappeller que le juge de proximité a suspendu les paiements réclamés  au titre de 2006 et 2007 à une douzaine
d'habitants de Val des Prés jusqu'à ce que le Tribunal administratif de Marseille statue sur la légalité de la tarification prévue par le contrat de délégation de service à la SEERC. Certes la décision du juge ne concerne que des factures de 2006 et 2007.Mais la méthode de tarification est restée la même. La décision que prendra le Tribunal Administratif est donc importante.
Reste que, quelle que soit la décision qui sera prise, les unités de logement continueront de provoquer des situations très injustes et les coûts continueront d'être très élevés.

 
Eau-Secours-BriançonnaisFévrier 2010

 

 

Adresse e-mail : :eausecours05@free.fr"

Adresse postale : Mai rie du Monêtier

05220 Le Monêtier les Bains

 

Note d’information

Vous avez choisi d’exprimer votre désaccord sur le montant et les modalités de facturation de la SEERC, ainsi que sur les services supposés rendus par celle-ci. Pour cela, vous avez retenu une somme sur le règlement d’une ou plusieurs factures.

Après une ou deux mises en demeure, vous venez de recevoir un courrier recommandé ou par huissier, intitulé

aux usagers qui ont reçu une Injonction de Payer suite à une retenue sur paiement de facture Assainissement (SEERC).

« Injonction de Payer ». vous faites opposition à cette injonction de payer. Vous avez 30 jours maximum à compter de la date de réception de l’injonction pour envoyer un courrier au Greffe. Un modèle de lettre vous est proposé ci-dessous.
Simultanément,
pensez bien à faire connaître votre décision à notre Association afin d’être défendu par son avocat. Si vous choisissez cette voie, vous exprimez avec force votre mécontentement et vous appuyez l’Association pour obtenir de nos élus une renégociation du contrat Assainissement avec la SEERC. Ce faisant, vous entrez dans un processus juridique pour lequel l’Association vous propose, si vous le souhaitez, l’assistance de son avocat.


Nous vous proposons 2 possibilités :

1- soit

2- soit, si vous ne souhaitez pas entrer dans un tel processus juridique, vous décidez de payer l'intégralité des sommes dues

mais sans les pénalités et les intérêts. Le paiement est à envoyer directement, en recommandé avec accusé de réception, aux services de la SEERC.

L’objectif que nous poursuivons est d’obtenir, enconcertation avec nos Elus

Communautaires, un assainissement de nos vallées à la hauteur de nos

besoins et au plus juste prix pour

tous les usagers.


Si vous souhaitez continuer d’appuyer l’Association dans sa démarche solidaire de renégociation du contrat d’Assainissement, alors rien ne vous empêche d’effectuer de nouveau une retenue sur la prochaine facture que vous recevrez ... !


Pour le Bureau de l’Association,

Pierre-Jean DOULAT, Président Yves MITTAINE, Vice-président


Nom : ………..

Adresse : ………….. Date : ……….

A : Mme la Greffière

Greffe du Tribunal de ..

….

(adresse) …..

…………..

Référence


 Lettre type d’opposition à injonction.

 

: (indiquer la référence de l’injonction)

N° du Greffe : …………………


Madame la Greffière,


J’ai reçu une injonction de payer rendue par le juge de proximité de Briançon en date du……….., me sommant de payer différentes factures à la SEERC. Par la présente, je forme opposi tion de ce jugement entre vos mains, n’étant pas d’accord ni sur les montants, ni sur les modalités de facturation, ni sur les services supposés être


 (à envoyer dans le délai de 30 jours maximum

rendus en échange de ces factures.


Veuillez agréer, Madame la Greffière, l’expression de mes sentiments distingués.

 


(Signature)

 

à partir de la date de réception de l’injonction)

.
Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 19:04

Depuis quelques jours, semble-t-il, un certain nombre d'usagers de l'assainissement qui n'ont pas payé complètement leurs factures recoivent de la SEERC une lettre qu'on peut ainsi résumer: Le tribunal nous a donné raison. Maintenant, payez...L'opération d'intimidation est évidente dans la mesure où plusieurs centaines d'usagers n'ont pa  réglé complètement leurs factures et, pour beaucoup, ont bien décidé de ne pas le faire.

L'argumentaire de la SEERC repose sur un mensonge. Le juge n'a pas dit "la SEERC a raison. Payez". Le juge a rappelé que tous les usagers d'un service doivent payer quelque chose. C'est le principe de base sur lequel l'association Eau-Secours n'est jamais revenue. C'est toujours sa position.

Mais le juge admet que les modalités de facturation sont discutables et demande au Tribunal Administratif de se prononcer sur cet aspect du problème.

Rappelons que les factures impayées mise en cause devant le tribunal sont des factures de 2006 et 2007. La réalité est donc la suivante: Le jugement rappelle aux usagers qu'il s doivent régler les factures d'assainissement mais que, dans l'immédiat, le montant est discutable. Au Tribunal Administratif de prendre une décision.

Dans l'immédiat, non seulement les habitants de Val des Près concernés n'ont pas à payer mais la SEERC est dans l'impossibilité d'engager à leur égard la moindre action.

Pour les factures 200/2009, et pour tous les autres usagers, un problème subsiste: L'association rappellera bien tôt ce qu'elle propose. Reste que si les factures 2006/2007 incriminées ont été établies selon une méthode contestable, il en va de même pour toutes les autres. Ce constat  justifie un paiement partiel.

A suivre. Voir notamment le site de Eau Secours.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:24
 
Bonjour à tous..... et meilleurs voeux à chacun
 

Nous diffusons ci -dessous le message d'envoi du consultant de la commune pour les questions de tourisme. Nous aurions volontier diffusé son rapport complet, mais plud de 20 pages en PDF, c'est très lourd. Par contre nous pouvons l'envoyer par mail à ceux qui le souhaitent. Ceci étant ce rapport résume pour la commune des choses que nous avons déjà diffusées.On constate en lisant, ne fut-ce que le message d'envoi, le dépit du consultant qui n'a pas rassemblé les foules (nous avons participé à une demie journée de travail où nous étions  trois !). Maintenant la commune réfléchit.


 .Que l'année 2010 soit l'année de la clarification des chemins que Névache doit engager et une année remplie de compréhension et collaboration.
 
Notre dernière journée du 14 décembre a traité du PLU, de l'OGS, du PPR...malheureusement,  il y a eu un peu désertion !!!
(Assurez moi qu'au delà des sollicitations diverses et coups de gueule , chacun ait bien envie de s'informer et de s'impliquer !!! Je n'en doute pas)
 
Vous trouverez ci joint le document final qui fait état de la synthèse de nos discussions et propositions mises en forme.
C'est donc un document qui appartient au groupe (et si vous voyez des oublis ou erreurs, merci de me dire !). Ce n'est pas (encore!) la position de la commune: nous sommes bien clairs.
 
Pour info, et comme je vous l'ai déjà dit, je travaille actuellement avec les élus pour voir tout ce que l'on peut en reprendre (voire même comment l'enrichir sur d'autres points).
Des réunions de travail sont prévus avec eux en janvier.
Nous vous tiendrons au courant des évolutions et du Plan stratégique comme nous nous étions engagés (le Conseil autant que moi même)
 
A bientôt et bon courage pour cette saison (zut, il neige encore! plus personne ne va croire à la réalité du changement climatique et pourtant! cela dit, je viendrais bien faire un tour de fond par chez vous bientôt...!)
 
très cordialement et merci des contributions de chacun

 

 

Marc PASCAL

Directeur  Projets    Département STRATEGIES TERRITORIALES     

Ligne directe : +33 (0)4 79 96 57 80  - Portable: 06 08 83 52 69

Assistante Florence CORRIERI  + 33 (0)4 79 96 57 82

fax: 04 79 69 06 00.

-----------------------------------------------------------------------------------------

INDDIGO 

Chambéry, Paris, Montpellier, Toulouse, Nantes, Nancy, Dijon

siége: 367 avenue du Grand Ariétaz – 73024 CHAMBÉRY Cedex

Tél. 04 79 69 89 69 – Fax 04 79 96 46 69

www.inddigo.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 10:59
Une douzaine d'habitans de Val des Prés considérant  que la SEERC ne fournissait pas les services d'assainissement prévus au contrat passé par elle avec la communauté de communes avaient, depuis deux ans refusé de payer leurs factures. beaucoup d'autres font actuellement la même chose. La SEERC a engagé une action en justice pour obtenir que les habitants de Val des Prés paient leurs factures avec une pénalité.
L'audience avait été reportée deux fois, puis le délibéré annoncé pour le 24 décembre 2009, ce qui a été effectif.
Le juge de proximité après avoir entendu les avocats de la SEERC et de l'association Eau-Secours n'a pas donné raison à la SEERC. Il a estimé que les conditions de facturation n'étaient pas claires et que le Tribunal Administratif devait être saisi. Sa décision va dans le sens de ce que nous disons depuis des années. La question de l'unité de logement, base de la facturation va  pouvoir être reposée. Ce n'est pas la seule.

On peut donc dire qu'aujourd'hui, les usagers ont gagné la première manche.

Si des névachais veulent consulter le jugement, contacter Monsieur Liger.

Intervenez aussi auprès de vos élus pour qu'ils se fassent l'expression des usagers face à un système qui a généré des injustices flagrantes.

Bonne année de Névache-autrement à tous les habitants du Val Clarée ! A tous les visiteurs et amoureux du site aussi.

Bernard Liger
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 11:32

Eau-Secours Briançonnais

 

Le 3 décembre 2009

Compte-rendu de l'AG du 30 novembre 2009

Chers amis,

Merci à tous, aussi nombreux (85 personnes) qui ont pu se déplacer ce soir à BRIANCON

pour cette Assemblée Générale.

Merci aussi à Monsieur Raymond Avrillier, militant de Eau Secours, élu à Grenoble durant le dur

combat juridique commencé en 1989 et qui aboutit au bout de 10 ans à la re-municipalisation de

l'eau et de l'assainissement, qui est venu nous apporter son soutien.

P.Jean Doulat président sortant de l'association propose Benard LIGER (membre du groupe

ressource) comme président de séance.

La parole est donné à Pierre jean DOULAT pour le rapport moral :

Rapport Moral

le Président a rappeler l'indépendance de notre association .

Quels étaient nos objectifs pour 2009 ?

A) Défense des usagers de l'assainissement en général et en particulier

de ceux de Val des prés mis au tribunal.

° Paiement collectif des factures assainissement avec retenue de 100

par

facture (succès important sur les communes de Monetier, La Grave, Villar d'Arène

et Val des Prés. Sans oublier les nombreux usagers qui ont individuellement fait la même

démarche .

La poursuite de cette action en retenant une somme sur la facture doit être envisagée.

° Action en justice des usagers de Val des Prés :

Après plusieurs report sur l'année 2009, le 27 octobre 2009 les plaidoiries ont eu lieu:

l'Association était représentée par Mr Le Gulludec et le dossier constitué et suivi par

Thierry AIMART et P.J DOULAT . Délibération le 24 décembre 2009

B) Etude économique du contrat

Le groupe ressource de l'Association a été créé cette année et a permis des

interventions argumentées .

L'année 2009 a marqué un changement dans les relations avec la CCB. Après les refus

systématiques de la direction de la CCB jusqu'en juin 2009, de nous recevoir. Le contact

s'est établi sous l'impulsion du Président intérimaire de la CCB en juillet. Ce qui a permis

un débat important suivi d'un report du premier avenant proposé par le président sortant

de la CCB. Notre proposition reposait sur 2 avenants.

Un dossier a été monté en direction des élus du nouveau Conseil Communautaire pour

engager un travail avec ceux ci et pouvoir renégocier le contrat assainissement avec la

SEERC.et un suivi (accepté par le président intérimaire ) dans le cadre d'une commission

tripartite .

C) Vie de l'Association

1-Notre objectif pour 2009 était d'atteindre les 1000 adhérents en demandant à

chaque adhérent de faire une adhésion. Hélas le contrat n'est pas totalement rempli

puisque à ce jour nous sommes 630 . Nous avions proposé que chaque commune ait une

animation (o'secours) dans sa commune, lors de fêtes locales. Le résultat est mitigé

(ex:foire aux bestiaux de Monetier) avec un incident très regrettable à La Grave sur une

intervention autoritaire et abusive du maire de Villar d'Arène refusant un stand d'Eau

secours lors d'un marché local.

2-Organisation de 2 conférences débat le 17 juillet et 17 août avec Marc LAIME

et Jluc TOULY :soirée bien suivie et appréciée

3- Participation a des réunions organisées par les responsables des communes comme à

Villar d'Arène, La Grave, Val des Prés et Monetier.

4- Une quinzaine de courrier email ont été envoyé régulièrement aux adhérents pour

les tenir au courant de la vie de l'Association.

D) Les projets pour 2010

1- Qu'un véritable travail avec les élus communautaires ainsi qu'avec les élus des

communes soit entrepris .

2- Que les factures assainissement soient revues à la baisse et que cesse la

discrimination entre les usagers, par la renégociation du contrat.

3- Obtenir la revalorisation du service public de l'eau en régie . la gestion en régie se doit

d'avoir des exigences en matière de qualité et de patrimoine. Certaine commune semblent

sacrifier leur régie pour mieux faire passer la très couteuse délégation de service public

de l'assainissement.

4-Au niveau local ,national, international, il est très souhaitable que l'association crée des

relations avec d'autres associations.

Dans ce but on se doit d'organiser des évènements sur différents supports (films,

conférences,livres,rencontres ).

5-Continuer à garantir l'indépendance de l'Association.

Remerciement à Raymond Avrilliers qui répondra aux questions que vous vous posez.

Dossier au tribunal

La parole est donné à Thierry AIMARD qui nous a fait un historique du dossier des 15

usagers de Val des Prés mis au tribunal par la SEERC: ce dossier a demandé 1 an de travail:

3 réunions avec l'avocat après un dossier préparé par Pierre jean ,Bernard et Thierry. 3 reports

d'audience pour arriver au 27 octobre devant Mme la juge de proximité de Briançon. L'avocat

de la SEERC s'est borné a faire valoir la non compétence de la juge prétendant que seul le

tribunal administratif était compétent pour juger cette affaire. Notre avocat Maitre Le

Gulludec a défendu les arguments de l'association soit:

1-inégalité de la facturation en unité de logement

2- Coût des unités de logement

3- inégalité devant la pénalité des 12% infligée aux communes ayant choisi d'établir leur propre

facture.

4- Abus de la clause de coupure d'eau en cas de non paiement de la partie assainissement

5- Planning des travaux non réalisé.

Précision apportée sur le fait que l'association ne s'oppose pas à la mise en place d'un

assainissement de qualité sur la communauté de commune mais qu'elle s'oppose sur le

choix de la DSP qui coute très cher aux usagers et qui ne permet pas un véritable

contrôle de la mise en oeuvre du contrat tant du point de vue financier que technique.

Une lettre, du 18 /10/2009 a été faite dans ce sens aux élus de la CCB expliquant notre

démarche.

Présentation du groupe ressources

Ce groupe permet d'apporter au C.A des éléments techniques pour pouvoir discuter.

Liste de dossiers étudiés:

- Les unités de logement

- La compréhension des factures

- La question des amortissements

- La rédaction de 2 projets d'avenants au contrat SEERC

- Le contrôle financier du contrat :Pour l'instant il n'y a aucun contrôle financier

des comptes du délagataire .

Appel à volontaires:

Ce groupe a besoin de renforts :compétence en comptabilité, technicien de l'assainissement et

un non spécialiste pour jouer le rôle de Candide.

Rapport financier

 

 

La Conclusion est laissée à Raymond AVRILLIER:

«Les rapports complexes entre les élus et les citoyens, lorsque ceux ci s'approprient le droit

d'intervenir dans la vie de la Cité, sont régis par des termes de la loi bien précis qu'il faut

connaitre. Lorsque les élus prennent des délibérations contestées par les citoyens ,ceux ci

doivent saisir le tribunal administratif dans les 2 mois suivant la signature ,ce qui est un délais

très court. En terme de contrat, le règlement est attaquable à tous moments .

Il est très clair que l'action isolée face à une multinationale est un combat inégal et délicat.

La multinationale est habituée et armée pour cela.

L'action collective en Association rassemble les énergies et les compétences. Mais trop souvent

le « temps de la justice » décourage le plus grand nombre car les procédures sont très longues

et un phénomène de lassitude peut s'installer. Mais si un plaignant têtu se trouve seul. Il peut

gagner si le dossier est bon.

De cette action collective on sort plus fort et plus intelligent sur le problème qui nous

préoccupe. C'est une source de formation inépuisable et une école de la citoyenneté riche

pour chacun d'entre nous »

Nous remercions Raymond Avrillier pour sa conclusion forte et optimiste .

Nous remercions tous les adhérents présents à l'Assemblée Générale pour la qualité de leur

écoute et de leurs questions.

Nous apprécions leur motivation qui s'affirme au fil des réunions.

Très cordialement à tous.

Bonne fêtes de fin d'année en espérant de bonnes nouvelles le 24 décembre.

Le Président Pierre jean DOULAT La secrétaire Danièle LAVIN

(voir pièce jointe)

Nos seules ressources sont les cotisations de 635 adhérents cette annéee.

Nos grosses dépenses ont été les honoraires de l'avocat .

Si chaque adhérent fait un nouvel adhérent nous aurons plus de poids auprès de nos

interlocuteurs et la force de notre Association sera plus grande.

Nous souhaitons nous associer à la sortie du film « FOR LOVE OF WATER »

Ce film est une enquête documentaire sur la crise mondiale de l'eau et sur la privatisation

croissante de l'approvisionnement mondial en eau douce.

Une bibliothèque serait nécessaire pour donner l'envie à chacun de s'informer un peu plus

sur ce qui se passe dans le monde de l'Eau.

La parole est donné aux adhérents :

Des questions se posent sur la société mandatée pour contrôler le délégataire.

Est elle indépendante ? Rien n'est moins sûr.

Le rapport annuel du délégataire n'a fait l'objet d'aucun compte rendu de la CCB. A ce jour

aucune réponse n'a été donné à l'Association sur les nombreuses questions posées sur les

termes du contrat.

Un Professionnel de l'hôtellerie rapporte ses différents contacts avec les élus et la SEERC

pour contester ses factures et obtenir des explications ,sans résultats alors que d'autres

ont obtenu « des rabais » sur leur facture au cas par cas.

La SEERC n'est pas notre interlocuteur. L'association demande de travailler avec les élus.

Désaccord d'un adhérents qui conteste notre position défensive et non pas offensive vis à vis

de la SEERC. C'est la SEERC qui a mis les usagers de val des Prés au tribunal, et curieux

retournement de situation, lors de la plaidoirie, l'avocat de la SEERC a contesté la compétence

du juge de proximité de Briançon! il a fallu prendre la décision de les défendre et à l'époque

nous n'avions pas les éléments mis à jour par le groupe ressource depuis. Grâce a ce travail, qui

a demandé du temps et des compétences nous pouvons envisager une nouvelle stratégie dès la

délibération du tribunal le 24/12/2009

La question du compte bloqué pour déposer les sommes retenues sur nos factures

assainissement reste posé par plusieurs adhérents. Un compte bloqué est réalisable mais

difficile à gérer . Nous prendrons tous les renseignement à ce sujet.

Vote à l'unanimité de ces rapports moral et financier.

Vote sur la liste bloquée des candidatures au CA .

Sont membres du C.A.:

Pierre jean DOULAT, Danièle LAVIN, Yves MITTAINE,Chantal OUDOT, Bernard

LIGER, Patricia LIGER, Antoine FREYSSINET, Alain BIGNON, Olivier SPAGGIARI, Henri

CHANCEL, Gabriel BELLET, André GARCIA, Christian DONCARLI, Michel JOUVE, Thérèse

ROULET, Bernadette BRUNET, Michèle THOUIN, Sabine RANDON KAINCZ, Jean marie

MASCHINO .

A noter que la participation au groupe ressources peut être enrichie à tous moments en fonction

des besoins de l'Association. Il est animé par Bernad LIGER et vous pouvez le contacter pour y

participer

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:30
 

LES CLASSEMENTS DE LA VALLEE DE LA CLAREE

ET DE LA VALLEE ETROITE: UNE GUERRE DE CENT ANS, 1906-2009.

 

(voir http://www.nevache-autrement )

 

 

La Vallée de la Clarée est connue depuis longtemps pour la beauté de ses sites et pour les possibilités qu'elle offre aux alpinistes et randonneurs. Depuis 1906, elle a été, plusieurs fois, partiellement ou complètement classée. En 1906 et années suivantes, sont classées les églises et le mobilier religieux, en 1914, la Chapelle saint-Marcellin, en 1943, les principaux lacs.

En 1992, Ségolène Royal, ministre de l'environnement, classe toute la vallée au titre de la loi de 1930. Plus tard, la vallée de la Clarée entre dans le réseau des « Grands Sites de France » par l'intermédiaire de la Communauté de Communes du Briançonais qui le gère. L'entrée dans ce réseau permet de prétendre, le moment venu, au label Grand Site de France » mais ne confère pas automatiquement le label. Il s'agit, pour l'instant, d'une « opération grand site » préparant l'accès au label. Il faut souvent une dizaine d'années pour l'obtenir. Dans cette perspective, la première action menée a été la construction du parking de Ville Haute, à Névache. Enfin, en 2008, la vallée a été classée Natura 2000, dans la cadre d'une action managée par l'UE, le préfet des Hautes-Alpes étant chargé de la mise en oeuvre. Natura 2000 concerne le même territoire que celui de l'Opération Grand Site, mais il n'y a pas, en principe, de connexion. Si le préfet considère que Natura 2000 fonctionne mal, il peut la reprendre à son compte. A ce jour, il a constitué un Comité de pilotage dont la présidence a été confiée à la commune de Névache.

 

Cet ensemble de classements est le résultat d'une histoire qui a maintenant plus d'un siècle. Beaucoup de résidents, secondaires ou permanents, ne la connaisse pas ou mal,ou bien l'ont oubliée, même s'ils ont lu « la soupe aux herbes sauvages »O qui en relate certains aspects. D'où, un certain nombre d'incompréhensions et le retour périodique à des questions tranchées depuis longtemps, d'autant que ces différents classements n'ont pas toujours été bien acceptés, notamment par les chasseurs. Ils n'ont pourtant pas été réalisés contre les habitants, bien au contraire. A cet égard, un plan de chasse bien géré est un outil de protection de la biodiversité, parfaitement compatible avec Natura 2000 qui associe étroitement développement économique et protection de la biodiversité.

 

Il paraissait intéressant de résumer l'histoire de ces classements de façon simple à l'intention, notamment, des nombreux visiteurs du Val Clarée. Le livre de René Siestrunk intitulé « L 'aventure du collectif » décrit les différents projets qui ont concerné la Vallée de la Clarée et celle de la Vallée Etroite et la façon dont les usagers ont réagi. On peut se le procurer chez l'auteur, à Val des Prés.

 

1 – Des projets contestés, un tunnel sous le Col de l'échelle et des stations de ski en Clarée et Vallée Etroite.

 

Il existe depuis 1870 au moins, des projet de tunnel sous le col de l'Echelle. Au lendemain de la seconde guerre mondiale la question fut de nouveau à l'ordre du jour. La France venait d'annexer la Haute Vallée Etroite. Mais la question de fond était la recherche d'une liaison Fos-Turin la plus commode possible. « Au début des années 70, des bruits alarmants ont commencé à circuler, des bruits qui, peu à peu de sont précisés pour devenir une réalité. Le gouvernement avait, parait-il, l'intention de construire une autoroute-un grand projet d'intérêt national - pour relier Marseille-Fos Et Turin-Gènes en passant par le col de l'Echelle et la vallée de la Clarée » écrit Madame Carles dans « Une soupe aux herbes sauvages », cité par René Siestrunk dans « l'aventure du collectif », Val des Prés 2003.

Au mois de décembre 1973, le journal « Alpes et Midi » diffuse un premier tracé. Aussitôt se constitue « l'association des propriétaires et habitants de Val des Prés » qui va sans discontinuer, avec madame Carles, mener le combat pour la préservation de la vallée contre tout projet, autoroutier d'abord, ferroviaire ensuite. Dans le même temps, dans le cadre d'un concours lancé lors du premier salon d'aménagement de la montagne de Grenoble(1974), sous l'égide d'un haut comité où l'on trouve les maires de Briançon, Val des Prés et Névache, une trentaine de bureaux d'études planchent sur l'aménagement de la Clarée à partir d'un dossier d'intention des maires qui n'écartait pas l'hypothèse d'un tunnel ferroviaire sous le col de l'Echelle. Les propositions devaient être remises pour juillet 1975. Le 28 juillet 1975, le jury proclame les résultats du concours. Le maire de Névache, J.L.Tanne déclarait alors que la question du tunnel était hors concours alors que plusieurs bureaux d'études l'avait prise en compte. Il n'y eu donc pas de premier prix mais la plupart des projets prévoyaient cependant, avec ou sans tunnel, des trains à voie étroite, des funiculaire, des télé-porteurs, des restaurants d'altitude... Crise économique aidant (la première grande crise pétrolière 1974), le projet parut ne plus avancer.

 

En 1978, le schéma directeur d'urbanisme du briançonnais reprend tous les projets des communes et rend possible tous ceux qui y figurent. Le tunnel sous le col de l'échelle y figure. En janvier 1978, le livre d'Emilie Carles, « une soupe aux herbes sauvages », sort en librairie. Il rencontre immédiatement un grand succès, national et international, (traduction en sept langues et film), sauf à Val des Prés où les habitants lui reprochent d'avoir trop éclairé certains aspects de la vie locale ! Le 17 juin, Emilie Carles démissionne de la présidence de l'association de défense du Val Clarée, qui va s'assoupir.

 

En 1980-81, un autre projet, sans rapport avec le tourisme, vient alourdir un climat qui manquait déjà de sérénité: L'Etat envisage d'exploiter une mine d'uranium en Haute-Vallée. C'eut été la fin du site. Une association de défense, « Vivre en Clarée » s'était constituée pour s'y opposer . L'affaire tourna court.

 

En 1983, la direction de la SNCF remet à l'ordre du jour le projet de tunnel ferroviaire mais sans beaucoup de convictions. En 1986, la droite gagne les élections législatives. Pierre Bernard-Reymond devient député et reprend le dossier d'un tunnel, routier. On se tourne vers le Montgenèvre. Le 26 février 1988, un arrêté préfectoral crée le Setumont (syndicat mixte pour le tunnel du Montgenèvre) mais les ingénieurs chargé du dossier plaident pour le col de l'Echelle qui paraît redevenir une hypothèse acceptable.

 

Dans le même temps, à l'initiative de la sous-préfete de Briançon, un SIVU (syndicat à vocation unique) est créé par les trois communes de Névache, Val des Prés et Montgenèvre, pour travailler ensemble au développement touristique de la vallée. Pour faciliter le démarrage du SIVU elle aide à la mise en place d'un cabinet de consultants (IRAP) qui remet son rapport en juin 1989. On relève, parmi ses propositions, quelques points intéressants qui restent encore d'actualité,

 

  • Les principaux sites de ski de fond du Briançonnais, Queyras, Vallouise, Guisane, sont gérés par des SIVOM, leurs pistes étant à l'échelle d'une vallée ou d'un massif, jamais d'une seule commune.

  • Le produit « ski de fond », doit être conforté, chaque site de la Clarée ne pouvant provoquer, seul, une réelle attraction sur la clientèle de séjour.

  • La vallée de la Clarée doit s'appuyer sur la station de Montgenèvre pour développer un pôle touristique complémentaire (p.11).

  • Des circuits V.T.T. Pourraient être organisés.

  • Les édifices religieux pourraient mis en valeur.

  • Un écomusée pourrait être implanté à Névache.

  • Un Centre de la Montagne, point central de l'animation du village, avec vocation de rencontres et d'échanges, pourrait être implanté à Névache (centre à vocation internationale).

  • Des petits commerces et des artisans devraient s'installer.²²

 

Pendant ce temps, le maire de Val des Prés, Michel Montandon, sans attendre le résultat des études en cours, organisait, dès le 4 février 1989, au Rosier, une réunion qui rassemblait 180 personnes... dont cinq névachais. Une nouvelle associationl était créée, le « collectif de défense de la vallée de la Clarée ». Maurice Marais en devenait président. Son principal objectif était de s'opposer à la percée d'un tunnel sous le col de l'Echelle. Le collectif va organiser de nombreuses actions de sensibilisation au terme desquelles les adhésions, de touristes notamment, vont se multiplier(150 en une seule journée). Mais la menace demeurait.

 

Le 19 février 1990, changement de perspective,le secrétaire d'Etat pour l'environnement, Brice Lalonde, qui connait bien la Clarée et ses problèmes, écrit au préfet des hautes-Alpes lui demandant de tout mettre en oeuvre pour classer hautes et basse vallée de la Clarée et de la vallée Etroite. Le 15 août suivant, 1500 personnes se retrouvent au col de l'Echelle pour fêter l'évènement. Mais Pierre Bernard-Reymond ne désarme pas. Le 17 janvier 1991, il convoque une conférence de presse, dénonce le classement et présente les études réalisées en faveur du tunnel de l'Echelle. Le 29 mai, la commission départementale des sites se prononce néanmoins pour le classement (15 pour, 3 contre, 2 abstentions). Le 14 novembre, le collectif de défense de la Clarée rencontre le préfet des Hautes-Alpes, Claude Guéant (actuel conseiller à l'Elysée) qui paraît douter de la décision de classement.

 

Durant l'hiver 1992, le collectif multiplie à nouveau démarches et manifestations. La nouvelle ministre de l'environnement, Ségolène Royal, s'est personnellement saisie du dossier. Sa directrice de cabinet reçoit le collectif de défense le 14 juin et, le 17 juillet, le Premier Ministre Pierre Bérégovoy signe le décret de classement.

 

1993, le Setumont, dont Pierre Bernar-Reymond est l'un des inspirateurs,reprend, à nouveau, l'offensive et engage un recours contre le décret de classement. Le 11 décembre 1995, le Conseil d'Etat confirme le classement intégral de la vallée. Par ailleurs, l'avancement des études relatives à la percée d'un tunnel sous le col de Montgenèvre qui a la préférence des italiens, écarte encore davantage le risque du percement d'un tunnel sous le Col de l'Echelle. Les publications du collectif de défense et de développement de la vallée de la Clarée et de la Vallée Etroite (www.collectifclaree.com) indiquent que J.L.Borloo, au cours d'une réunion des chefs d'Etats français et italien, le 24 février 2009, a pris clairement position en faveur du projet de tunnel sous le Col de Montgenèvre, solution qui a maintenant la préférence des italiens. La question du tunnel sous l'Echelle paraît close. Cependant, tant que les travaux du tunnel sous le col de Mongenèvre n'auront pas commencé, il y aura lieu de veiller au grain !

 

En attendant, le SIVU n'a plus d'existence et ses propositions sont , pour l'essentiel, restées « lettres mortes ». Névache et Val des Près ne sont pas parvenues à travailler en commun. Montgenèvre et Val des Prés, dans le cadre d'un contrat signé (2009) avec la région, travailleront ensemble, notamment pour ce qui concerne le ski de fond, pour plusieurs années. Névache, de son côté, met en place un nouveau consultant pour reprendre son problème de développement touristique en laissant de coté le travail de l'IRAP.

 

2 – Fallait-il construire des stations de ski en Clarée-Vallée Etroite : Retour sur le projet, dit des maires 1970-1974 ?

 

Ce projet avait pour but d'organiser de façon systématique un tourisme « industrialisé » dans la Vallée de la Clarée et la Vallée Etroite. A cette date, aucun classement ne protégeait encore ces deux vallées. D'après une carte figurant dans le dossier d'intention des maires, il intégrait une vois ferrée simple de Briançon à Bardonnèche par un tunnel sous le Col de l'Echelle. Une gare construite à plus d'un kilomètre au nord de Plampinet aurait permis aux touristes montant de Briançon d'emprunter un chemin de fer à voie étroite, pour gagner Névache et la Haute-Vallée. En fait, il s'agissait plutôt de skieurs car l'intention du projet était, pour une bonne part, de transformer la Clarée en vaste station de sports d'hiver, à créer. Une seconde gare aurait été construite à la sortie nord du tunnel, pour accéder au domaine skiable de la Haute Vallée Etroite, seconde station de sports d'hiver, à créer, elle aussi.

 

Les skieurs et touristes auraient pu changer de train à la gare de « Plampinet », pour effectuer un vaste périple par Névache, Fontcouverte, les Drayères, le Col des Muandes et la Vallée Etroite jusqu'à la gare située à la sortie nord du tunnel. Et comment la voie ferrée aurait-elle franchi le col des Muandes ? Un tunnel supplémentaire, sans doute ?

 

A partir de cette ligne « principale », les skieurs et touristes auraient pu, à partir d'un certain nombre de stations intermédiaires, par d'autres chemins de fer à voie étroite ou par des funiculaires, accéder au fort de l'Olive, au col du Granon, aux chalets de Cristol, de Buffére, du Chardonnet, de Biaune et de Ricou. On imagine mal, aujourd'hui, l'étendue des chantiers et le nombre d'équipements nécessaires, sans parler de la masse des financements à trouver. Mais on comprend que la fédération des BTP des hautes-Alpes, ait, avec Pierre Bernard-Reimond, vivement défendu le projet. Deux grands domaines skiables auraient été aménagés, le premier au dessus des chalets de Cristol et de Buffère, le second au fond de la Vallée Etroite. Entre ces deux domaines réputés skiables, un « parc de nature » trouvait sa place entre Fontcouverte et les Rochilles. On proposait enfin de construire des auberges d'alpage au Granon, au chalets de Cristol, de Buffère, du Chardonnet, au col des Rochilles, au lac Long, au col des Thures et du Vallon.

 

Il s'agissait d'un projet d'investisseurs et d'entrepreneurs qui aurait transformé la vallée de la Clarée et la Vallée Etroite en un vaste luna park ne respectant en rien les qualités du site. On comprend qu'il ait suscité une vaste opposition de la part d'une partie de la population et des organisations qui, à cette époque, s'intéressaient aux questions environnementales. On comprend le caractère déterminant, auprès de l'opinion, de la conférence de presse organisée, le 27 octobre 1976, à Paris, sur la péniche de Touring Club, près du pont de l'Alma, en présence de nombreux journalistes. Emilie Carle y intervint de façon très remarquée, ce qui devait, un peu plus tard, conduire un journaliste à l'inciter et à l'aider à écrire « Une soupe aux herbes sauvages ».

 

On entre alors dans une période plus calme. Le projet des maires est (provisoirement) enterré. La consultation internationale n'a pas eu lieu. On peut dire, en 2009, que le projet des maires de la période 1970/1974 restera sans suite mais l'alerte a été chaude.

 

3 – L'opération « Grand Site ».

 

Au début des années 1990, l'Etat élaborait le concept de Grand Site. Il en a fait protéger le label par Institut National de la Protection Industrielle. Suite à un arrêté en date du 31 juillet 1992, une « Opération Grand Site (OGS) est mise en place dans la vallée de la Clarée et la Vallée Etroite, ce qui signifie que ce territoire pourra prétendre au label « Grand Site de France » lorsqu'il aura pris les dispositions nécessaires. La responsabilité de la mise en place de l'opération est confiée à la Communauté de Communes du Briançonnais.

 

La mission de l'Organisation Grand Site est d'accompagner le développement en recherchant un équilibre entre « habitants, visiteurs et milieu naturel ». Trois grands enjeux avaient été définis,


            Optimiser l'accueil et l'information du public,
            Gérer la circulation et le stationnement,Réhabiliter les milieux, sites et paysages.

     Ces enjeux pouvaient étaient déclinés en dix actions:

 

  • Aménagement de l'entrée de la vallée de la Clarée,

  • Réalisation d'une « maison de site »,

  • Traiter les parkings,

  • Mettre en place des navettes en Haute-Clarée,

  • Améliorer la connaissance du milieu naturel,

  • Gestion forestière en site classé,

  • Définir une charte architecturale et paysagère

  • Mettre en place un observatoire photographique du paysage,

  • Travailler sur l'amélioration du paysage d'accueil dans les communes,

  • Résorber les décharges publiques.

Un premier document, dit d'étude préalable à l'opération Grand Site, a été diffusé en 2000. On y trouve une série de 16 « fiches actions » qui décrivent autant de projets à mettre en place pour devenir plus tard Grand Site de France. On y trouve notamment, à Névache, la construction d'un parking à Ville Haute et la rénovation de la place de l'église et de la mairie (dont l'ancien presbytère) pour lesquelles on prévoyait déjà un financement de l'ordre de 500000€. Sur ce point, tout reste à faire, même si l'actuelle municipalité a eu des velléités d'engager une action pour la restauration de la mairie/presbytère. On y trouvait aussi une fiche consacrée à la construction d'une maison du ski de fond, à Névache, évaluée, à l'époque, à 250000€. Le projet est resté sans suite mais revient périodiquement à l'ordre du jour.

 

En 2004, le Comité de gestion de l'opération Grand Site décide de compléter l'étude réalisée en 2000 et mandate, à cet effet, l'Agence "Paysage" qui va travailler avec la CCB pour préparer un document d'orientation du Grand Site. Le 16 mars 2006, la Communauté de Communes est en mesure de présenter ce document à la Commission Supérieure des Sites qui le valide. Le rapport d'étude remis par le cabinet "Géo-système", dont on ne peut qu'apprécier la méthode (il a interviewé plus de quatre cent acteurs du développement) est consultable sur internet ( chercher « Grand Site Vallée de la Clarée »).

Le 16 mars 2006, la CCB présente et fait approuver le document d'orientation du Grand Site. La municipalité de Névache y fait insérer une note d'observations qui met l'accent, à propos de la relance de l'agriculture, sur la gestion des pâturages (transhumants) et sur le rôle qu'une association locale concernée par cette question, pourrait jouer. Les suites données à cette proposition ne sont pas encore connues. Le document d'orientation proposait enfin à la commune de Névache d'élaborer, en même temps que son Plan Local d'Urbanisme (PLU), un plan des paysages. Mais, en 2009, Névache n'a pas encore de PLU. Celui qui avait été présenté n'a pas été approuvé par le préfet pour un certain nombre de raisons, notamment, la seule prise en compte de la zone dite urbanisée ou urbanisable, sans prise en compte de la Haute-Vallée et de la Vallée Etroite et des insuffisances relatives à l'assainissement...Le consultant constatait que les travaux avaient été retardés par des mésententes entre les communes de Névache et Val des Prés. Il indique aussi que les résidents secondaires sont des obstacles au développement, point de vue qu'on n'est pas obligé d'accepter mais qui traduit les réelles difficultés d'intégration des « étrangers ».

 

En 2007, la construction du parking de Ville-Haute, à Névache était une première réalisation. En 2009, deux autres parkings étaient aménagés à Val des Prés. Un guide architectural de la vallée est réalisé ainsi qu'une première campagne de l'observatoire photographique. Pour ce qui concerne Névache, le parking de Ville Haute et la mise en place des navettes par le Conseil Général sont les seules réalisations que l'on puisse imputer à l'organisation Grand Site.

 

A la date du 3 novembre 2009, le réseau des Grands Sites de France comptait quarante sept sites mais six seulement avaient été labellisés par le Ministère de l'écologie et du développement durable.

 

  • L'Aven d'Orgnac(2004),

  • Bibracte-Mont-Beuvray(2007),

  • La Pointe du Raz(2004),

  • Le Pont du Gard(2004),

  • Le Puy de Dôme (2008),

  • La Sainte Victoire(2004).

 

Dans l'immédiat, rien ne permet de penser que la Vallée de la Clarée et la Vallée Etroite soient rapidement labellisées. Le label,  renouvelable au bout de six ans, il faut le rappeler, est d'abord un outil de promotion dont les agences de tourisme tiennent compte dans leur action commerciale.

 

3 – Le classement site Natura 2000.

 

Dès le début des années 1990, la question de la sauvegarde de la biodiversité apparaît au niveau mondial comme une question essentielle. Une conférence internationale se réunit à Rio dès le début de l'année 1992. Les discussions conduisent à l'élaboration de la « convention de Rio pour la conservation de la biodiversité » qui a valeur de traité. Plus de 184 Etats l'ont, à ce jour signé, à l'exclusion des USA. L'UE s'est empressée de passer aux actes, d'où le programme européen Natura 2000 qui reprend les objectifs de Rio, notamment la préservation de la biodiversité, tout en s'efforçant de valoriser les territoires concernés, sur le plan économique, social, culturel...

 

Le réseau européen Natura 2000 a été créé par la directive 92/43/CEE du 21 janvier 1992. Il comptait 25000 sites en Europe dont 1700 en France (12,4% de la superficie du territoire). Mais les français n'ont pas mis en place le dispositif avec enthousiasme de sorte qu'en 2007 le gouvernement a été invité par la Commission de Bruxelles à prendre des dispositions rapidement. Les sites Natura 2000 ont été été choisis au niveau ministériel. En mars 2008, le Préfet des Hautes-Alpes informait les collectivités concernées, dont la Communauté de Communes du Briançonnais, des dispositions prises. Le territoire concerné au sein de la Communauté est celui de la zone classée par Ségolène Royal en 1992.

 

La CCB a confié à la commune de Névache la charge de piloter le programme au profit de toutes les communes concernées, Névache, Val des Prés, La Salle -les-Alpes, Monétier et Saint-Chaffrey. Il lui revenait d'abord de mettre sur pieds un comité de pilotage (COPIL) dont une adjointe au maire de Névache allait prendre la présidence. Le comité devait ensuite recruter un opérateur (chargé de mission) pour établir un document d'objectif à présenter sous un an. En principe, le travail a commencé mais aucune information relative à l'avancement des travaux ne soit, à ce jour, disponible. La théorie prévoit que ces objectifs portent sur la protection de la biodiversité et sur les questions de développement. Tous les acteurs de la vie économique, sociale et culturel sont concernés par la définition des objectifs. En cas de carence, le préfet peut prendre directement en mains la gestion du programme.

 

Conclusions.

 

Ce document devrait permettre aux visiteurs, aux résidents secondaires, voire  principaux, dont beaucoup ne sont pas originaires de nos vallées, de mieux comprendre les dispositifs de protection et de développement qui les régissent. Sans eux,  il est probable quele cadre naturel eut été fortement détérioré. L'action des associations locales, renforcée par la participation de ceux qui ne résident pas dans nos vallées mais les apprécient, a permis de gérer un siècle de débats et même de conflits. Mais beaucoup de questions restent en suspens. Les besoins de la population et les demandes du tourisme évoluent. Le réchauffement climatique est à l'oeuvre. Comment voyons nous l'avenir de nos vallées ? La  Communauté de Communes du briençonnais  aura-t-elle les moyens de gérer la biodiversité, de conserver le cadre tout en développant la vie économique et sociale ? Nous l'epérons. Tels sont, nous semble-t-il, les enjeux de ces différents classements qu'il faudrait saisir plus comme des opportunités que comme des contraintes.

Bernard Liger, décembre 2009.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 11:12
Les factures d'assainissement de la SEERC arrivent avec des délais de paiement très courts. Suite à notre AG du 28 novembre dernier, Eau-Secours05 considère qu'il n'y a pas lieu de trop se presser quelle que soient les délais de paiement annoncés. Il convient d'attendre au moins le second rappel pour prendre une décision de payer, en tout ou partie ou pas du tout. D'ici là, le juge du tribunal de proximité aura, le 24 décembre prochain, rendu son jugement concernant la douzaine d'habitants de Val des Prés qui n'ont pas voulu payer leurs factue. Vous en serez informés sans délai.On pourra alors agir en tenant compte de ce jugement: soit le juge décidera qu'il faut payer, soit le juge renverra au Tribunal Administratif.

D'ici là, il serait utile d'envoyer une lettre au maire du type de celle dont un modèle suit. Le maire n'a pas de pouvoir réglementaire pour intervenir dans la procédure de paiement mais il a le pouvoir et même le devoir de faire remonter le mécontentement de ses administrés vers la CCB et la SEERC. Il faut ici rappeler que notre avocat, après d'autres, estime qu'un service non rendu n'a pas à être payé. C'est bien le cas, à Névache. Et pas seulement à Névache.

Enfin, l'association Eau Secours rappelle que  de nombreuses personnes n'ont pas voulu payer complètement leurs factures antérieures. Il y a eu, à ce jour, très peu de poursuites.

Vous devriez être informés par mail, par l'association, des suites, entre Noël et le jour de l'an.

Bernard Liger

Olivier Spagiari propose le modèle ci-dessous de lettre au maire. Un modèle de lettre à la trésorerie accompagnant  les paiements sera diffusé avec la réponse du juge. 
Prénom Nom

Adresse

05100 NEVACHE

Monsieur le Maire

Ville Haute,05100 NEVACHE

 

                                                                                                                                              Lettre Recommandée avec A.R.

Névache le

Objet : Recours gracieux

Facture n°

Monsieur le Maire,

 

Le motif conduisant à l'introduction de ce recours gracieux est identique à celui de l'année précédente à savoir : l'absence totale de travaux de réfection des trois stations d'épuration de la commune.

 

En effet, les engagements pris d'une part par le Président de la Communauté de Communes du Briançonnais et, d'autre part, par la SEERC en 2006 n'ont pas été tenus. Je refuse donc de m'acquitter du paiement de l'intégralité du montant de l'assainissement qui m'est demandé par le Trésor Public.

 

Non seulement les travaux initiaux estimés à la somme globale de 837.000 € n'ont pas été réalisés mais j'ai appris fortuitement qu'en juin et juillet 2008, la SEERC avait vidangé la station d'épuration du Roubion dans la Clarée. Cette information a été confirmée par Madame la Préfète en date du 3 juin 2009 qui admet que "…cette opération a eu une légère incidence sur le milieu naturel…". Elle évoque également que "… la crue du mois de mai 2008 qui a fortement influencé le régime des eaux de la Clarée tout au long du mois de juin a permis une bonne dilution du rejet, limitant la pollution sur le cours d'eau". Malgré deux demandes adressées à la SEERC pour obtenir les résultats d'analyses exigées par Madame la Préfète, aucune réponse n'a, à ce jour, été reçue.

 

Autrement dit, Madame la Préfète admet que la Clarée a été polluée mais se retranche derrière l'effet mécanique des crues du printemps 2008 pour minimiser les conséquences de cette pollution.

 

A ce jour, chacun s'accorde à considérer les dispositions du "Grenelle de l'environnement" comme fondamentales pour la préservation de notre planète. Je déplore qu'une société privée qui me facture des prestations d'assainissement d'eau soit autorisée par l'Etat à polluer une rivière, même de façon minime. Une telle action contribue au déséquilibre des écosystèmes et pose un problème de santé publique. Je déplore également qu'en tant que maire de la commune vous n'ayez pas jugé utile d'informer la population du village de cet incident provoqué par la SEERC.

 

En raison de ces éléments, je refuse donc de régler en totalité la facture d'assainissement qui m'a été adressée.

 

Je tiens cependant à m'acquitter auprès du Trésor Public du paiement intégral de l'eau et d'un règlement partiel de l'assainissement SEERC et CCB sur la base du montant payé en 2008 assorti d'une diminution de 0,2 % correspondant à l'évolution de l'indice des prix sur un an.

 

Je vous demande d'informer Monsieur le Président de la CCB ainsi que la SEERC de ma position.

 

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l‘expression de mes sentiments très distingués.

 

 

Signature,

Avec les commentaires suivants

 

 

ü  Le recours gracieux doit être transmis au maire de Névache par lettre recommandée avec avis de réception en autant d’exemplaires que de factures qui vous ont été envoyées ;

ü  Il en va de même pour la lettre de paiement au Trésor Public ;

ü  La lettre de recours gracieux vaut autant pour les adhérents de la première heure que pour les nouveaux. Cependant, les contacts que nous avons eus avec certains montrent certains cas particuliers. N’hésitez donc pas à nous contacter par courriel ;

ü  Dans la mesure où nous ne payerons qu’une partie de l’assainissement, il est d’usage que le Trésor Public envoie une lettre de rappel qu’il convient d’ignorer. La non-réponse à cette lettre de rappel oblige le Trésor Public à transmettre ensuite le dossier à la SEERC  prend le relai afin de recouvrer les sommes qui lui sont dues ;

ü  Les lettres de rappel et les mises en demeure qui vous sont adressées par la SEERC par lettre simples n’ont aucune valeur juridique. Il s’agit tout au plus de manœuvres d’intimidation. A ce jour, il nous semble que personne n’a reçue lettre recommandée avec avis de réception. Si tel était le cas, merci de nous en informer.

ü  Certains d’entre-nous ont eu la visite de l’huissier qui leur a remis une sommation de payer ou sont allés chercher ce document à l’étude de Maître Laissard à Briançon. Le fait d’avoir ignorer cette sommation n’a pas eu de conséquence ce qui tend à prouver que la situation de la SEERC vis-à-vis de ses clients pas aussi claire qu’elle veut bien nous le faire croire. Il s’agit également d’une manœuvre d’intimidation de la part de la SEERC ;

ü  Enfin, nous recevons régulièrement des propositions de services  des « marchands d’eau » qui ne font pas partie du groupe Suez auquel appartient la SEERC et qui nous alertent sur le fait que nous ne serions pas couverts contre d’éventuelles fuites provenant etc. etc. L’eau et l’assainissement constituent un marché très lucratif et il nous appartient de ne pas répondre à ces propositions qui servent, entre autres à payer, par exemple, leur publicité lors des matches de foot de la ligue 1 ou le la coupe d’Europe. L’eau et son traitement doivent rester un bien public. C’est en ce sens qu’œuvre Eau Secours Briançonnais. 

Pour les quelques personnes qui ont reçu les documents par courriel postal, merci de nous signaler s’ils disposent d’une adresse électronique.

 

 

Cordialement.

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 16:23
Le 27 octobre dernier, le tribunal de proximité de briançon examinait la plainte de la SEERC contre une douzaine d'habitants de de val des Près, pour non paiement de leur facture "assainissement". L'avocat de la SEERC a nié la compétence de ce tribunal et demandé le recours au tribunal Administratif. L'avocat de l'association Eau-Secours 05 a, pour sa part, mis en cause un certain nombre de points du contrat passé par la CCB avec la SEERC.

La juge a reporté le délibéré au 24 décembre prochain. Il lui revient, si elle le souhaite, de poser au Tribunal Administratif un certain nombre de questions dites "préjudicielles" portant notamment sur la question des compétences respectives. Le 24 décembre prochain, la juge peut, soit prononcer un jugement, soit renvoyer devant le tribunal administratif. Cette dernière solution a l'avantage de mettre en cause le contrat lui-même pour non conformité de certaines clauses mais a l'inconvénient de ne pas trancher sur la question des paiements. Si le Tribunal Administratif est saisi, il n'étudiera probablement pas la question des paiements pour lesquels on peut être amené à revenir devant le juge de proximité, une seconde fois.

Cette situation sera évoquée au cours l'Assemblée générale de Eau-Secours05 le 27 novembre 2009.

Les factures de la SEERC arrivent, avec des délais de paiement très courts.L'AG du 27 novembre décidera de la conduite à tenir et de la procédure collective que nous serons amenés à proposer.

En ce qui concerne nos relations avec la CCB, la clé du problème car la SEERC n'est en fait qu'un exécutant, on notera   que Pierre Leroy, maire de Puy Saint-André est responsable de la commission qui traitera de l'assainissement. le Président de l'association Pierre-Jean Doulat a d'ores et déjà remis une note à Alain Fardella, Président de la CCB demandant notamment que soient repris rapidement des relations de travail dans la ligne de ce qui avait été convenu, durant l'été, avec le président intérimaire, Guy Hermitte, Alain fardella en étant informé. 

Bernard liger
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 09:50
 

 Mardi 20 octobre: La Communauté de Communes du Briançonnais élit ses nouveaux responsables. La séance est ouverte par Guy Hermitte, maire de Montgenèvre qui a assuré la présidence par interim depuis le départ de son précédent président.

Pierre Leroy, maire de Puy saint-André, présente la candidature d'Alain Fardella, maire de La Salle Les Alpes. On procède au vote. Il n'y a qu'un seul candidat. A.Fardella obtient 27 voix. Il y a 10 abstentions ou votes nuls.

Alain Fardella, nouveau président de la CCB, dans une courte allocution indique notamment,

  • qu'il y aura 11 vice-présidents (tous les autres maires),

  • que les commissions devront être des forces de propositions,

  • que les usagers devront être associés,

  • qu'il sera nécessaire de refaire le SCOT(Schéma de cohérence de l'Organisation Territoriale qui définit les principes à respecter en matière de développement sur l'ensemble du territoire. Les autres documents existants ou à créer en matière de développement, y compris urbain et agricole, doivent respecter les règles énoncées dans le SCOT).

Le maire du Villar d'Arène demande ensuite la parole et tente de justifier la politique financière de la précédente équipe. Le nouveau président répond brièvement, indiquant son désaccord mais renvoyant le débat à plus tard.

 

On procède ensuite à l'élection des vice-présidents, dont les cinq premiers sont, dans l'ordre,

  • Premier vice-président, Gérard Fromm, maire de Briançon,

  • Second vice-président, Guy Hermitte,maire de Montgenèvre,

  • Laurence Fine, maire de Vilard Saint-Pancrace,

  • Pierre Leroy, maire de Puy Saint-André,

  • Cret, maire du Villar d'Arène,

 

Et maintenant, vogue la galère. Je dirai seulement que je crois la collaboration d'Alain Fardella et Guy Hermitte, Gérard Fromm conservant ses fonctions de Conseiller Général, particulièrement prometteuse. Nul doute enfin que la promesse de collaboration avec les usagers, notamment de l'eau, de l'assainissement, du traitement des ordures ménagères, et de tous les autres services publics, sera retenue avec le plus grand intérêt.

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 17:36
 

SKI NORDIQUE: LE SIVOM VAL CLAREE RESSUSCITE, NEVACHE RESTE SUR LE QUAI....

 

 

Dans a réponse à un névachais (diffusé sur ce blog) qui évoquait l'utilité du SIVOM Val Clarée, le maire de Névache écrivait « Le SIVOM, paix à son âme. Les causes de sa dissolution sont sans doute multiples »...Le Dauphiné Libéré du 21 octobre, publiait un article qui indiquait que bien loin d'être mort, le SIVOM vivait et prenait des initiatives sans Névache.

Sous la rubrique MONTGENEVRE, on pouvait lire ce qui suit:

 

« Une convention avec la région pour développer l'espace nordique »

 

« Le conseil Syndical du SIVOM « Val Clarée Sport Nature » s'est réuni en mairie de val des prés sous la présidence de Christian Schwey, vice-président. »

« Le principal point à l'ordre du jour était la signature d'une convention avec la région relative à un programme d'aménagement et de développement de l'espace nordique sur le site des Alberts-Montgenèvre et de Val des Prés »

«  En échange d'une aide financière et d'un programme de communication pour promouvoir les activités nordiques, le SIVOM s'engage çà réaliser plusieurs opérations. »

« Il s'agit en premier lieu de créer une piste pérenne du marathon de la Clarée. Autres engagements qui figurent dans la convention: établir une projection étudiant la mise en place d'un microréseau de neige de culture, développer l'atout « site naturel classé » au travers de l'espace piéton (visites audio guidées, livrets jeu), création d'un luge park, animation et partenariat avec les socioprofessionnels locaux, rénovation et adaptation des bâtiments d'accueil (toilettes et salle hors sacs). »

 

Nous avions tenu en début d'année, avant de quitter le conseil municipal, au moins deux réunions de travail avec les responsables de Val des Prés. Il était alors possible de participer à l'opération. La commune n'a rien fait. Il paraît peu probable que la région passe maintenant un second contrat au profit de la Clarée. Le train est passé. La commune est restée sur le quai ! Puisse-t-elle le rattraper à la gare suivante !

Nota/ Nous publierons davantage d'informations sur ce sujet dans les prochains pours;

Partager cet article
Repost0